Cela faisait trois ans qu’elle attendait de pouvoir le faire. L’été dernier, Denisa a franchit le pas après réflexion, après avoir pesé le pour et le contre : elle s’est fait faire un piercing à l’arcade. Aujourd’hui agée de 16 ans, l’adolescente se dévoile à Nice Premiere sans tabou.
« Tout a commencé dans la rue. J’avais 12 ans et j’ai été séduite par ce look. Je n’ai eu de cesse alors de tenter de convaincre ma mère. Mais rien à faire. Enfin, presque… »
La jeune niçoise ne le cache pas. Si le piercing à l’arcade était catégoriquement exclu au départ, il en était autrement pour les trous aux oreilles. C’est comme cela, que Denisa a pu accumuler tout au long de son adolescence une collection de six trous. Trois à chaque oreille. Une valeur sûre d’esthétisme selon elle. Quant à son piercing à l’arcade, la jeune niçoise en garde un bon souvenir : « Le jour où je suis entrée dans le magasin est un des plus beaux jours de ma vie. Je n’avais même pas peur de l’aiguille. Ni même d’attrapper une maladie, car c’est mon oncle qui m’a emmené chez un ami à lui. De quoi être rassurée. J’étais même plûtot exitée du moment que je vivais. Je savais que quelques minutes plus tard j’aurai enfin ce que je souhaitais ».
Et si cette étape a été importante, la lycéenne ne compte pas s’arrêter là pour autant. Bien au contraire. Prochain défi : convaincre sa mère pour un piercing au cartilage. Denisa a même tout prévu à l’avance : « Si ma mère ne me donne pas son autorisation, j’attendrais ma majorité. Je n’ai plus qu’un an et demi d’attente de toute façon ». D’ici là, les choses peuvent évoluer dans la tête de l’adolescente, et son envie s’estomper comme chez beaucoups de jeunes. Affaire à suivre…
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