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22 novembre 2024

Antibes, rempart de son patrimoine, vous ouvre les portes de son histoire

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À l’heure des journées européennes du patrimoine, Antibes à décidé de jouer la carte des «patrimoines cachés». Derrière ce thème,déjà intriguant, une multitude de visites, des leçons d’histoire, des lieux uniques, des surprises à la hauteur de toutes les curiosités en quête de découverte.


patrimoineantibes2012-2.jpgSuivez le guide, vous n’allez pas en croire vos yeux ! Le soleil vient de selever et Antibes,toute fière de sa richesse culturelle,s’apprête à se mettre à nue. Sous ses airs de grande station balnéaire, la cité cache bien son jeu et d’ailleurs elle vous propose d’en être les participants, alors lancé de dé …
Nous rejoignons la rue du Bateau, non pas pour naviguer mais bien pour mettre le cap sur le Musée Picasso, nos pas se font sur des pavés et le paysage devient pittoresque, les ruelles se croisent et les arceaux semblent abriter une histoire silencieusement bien gardée. Au loin, le littoral qui éveille nos sens, la promenade de l’Amiral de Grasse et une montée d’escaliers plus tard nous voilà place Mariejol. Les yeux prennent de la hauteur et c’est le Chateau Grimaldi qui nous surprend. Des marches restent à garvir pour atteindre l’entrée de l’antre qui abrite les inlassables peintures de Pablo Picasso. Celui qui peignait au grés de ses histoires d’amour a laissé derrière lui une part d’ombre dans ses tableaux pourtant lumineux, voilà ce qu’il vous est proposé de découvrir le temps de lui emprunter son regard d’artiste. Pour la suite de notre aventure, il nous faut rejoindre le Port Vauban ou plutôt le longer. Des bateaux de toutes tailles, des yachts, des voiliers et derrière les mâts, en arrière plan : un monument surplombe la Méditerrannée : c’est le Fort le Carré. Classé monument historique, il dévoile à chacun de ses angles un paysage lointain qui laisse songeur.
Retour dans le vieil Antibes, dans un endroit chargé de conserver précieusement toute l’histoire de la construction de cette ville, ce sont, bien-entendu, les archives municipales. On apprend beaucoup sur Juan-les-Pins, un territoire inséparable d’Antibes. La terre du Jazz, paradis d’Hemingway livre quelques uns de ses petits secrets qui semblent prouver son éternel attractivité. On dit bien «antibois» et «juanais» mais comme deux amoureux fous, il forment un si beau «nous».
Quelques mètres plus loin, à deux pas d’une armurerie, d’un poste de police et d’une terrasse de restaurant qui nous paraît cosy pour un déjeuner, voilà que le Musée Peynet nous fait de l’oeil. Pas le temps pour la gourmandise, on va plutôt se rassasier du bon goût et des vices des dessinateurs politiques du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. À l’époque de la Monarchie de juillet jusqu’à la Ve République, de Louis Napoléon Bonaparte à Nicolas Sarkozy, ces artistes, qui ont mis du temps à être considéré et reconnus vous propose, au travers de leurs oeuvres, une belle leçon d’histoire qui vous promet quelques sourires en coin.
On quitte la terre ferme (ou presque) pour rejoindre les profondeurs du Cap d’Antibes. Une tour nous accueille : «L’espace du littoral et du milieu marin » pour une plongée en exposition sur ce que l’immensité de la Méditerranée a de plus beau à offrir. Et on ressort de là, avec des envies de hauteur, ça tombe bien, la prochaine escale nécéssite de bonnes chaussures de marche ou un ticket de bus, à vous de voir. En tous cas pour nous, ce sont nos jambes qui vont nous mener à bout de ce que les antibois appelent le «chemin du calvaire». Arrivé en haut avec quelques essouflement, on remarque très vite que le panorama est à couper le souffle (mais on s’oxygène tout de même)et vous réserve quelques. À droite et au loin la Baie des Anges entre autre et à gauche «Le sanctuaire de la Garoupe», belle coincidence. La chapelle semble détenir les prières des marins pêcheurs et veille sur Antibes aidée, non loin de là, du phare de la Garoupe qui porte sa lumière loin, loin, loin.
Et dans toute cette splendeur, cet immense patrimoine n’a aucune limite et il est encore bien plus vaste. Il vous restera à imaginer l’histoire du «Nomade» de Jaume Plensa qui regarde l’immensité et cherche probablement à en expliquer l’éternité. Vous découvrirez la nature avec Le Parc Exflora et les Jardins de la Villa Thuret, vous vous abreuverez à la Fontaine des Vétérans, vous découvrirez les vestiges de l’architecture romaine avec l’Aqueduc de Fontvieille, vous contemplerez la Chapelle Saint Bernardin et comblerez votre soif d’apprendre à la Médiathèque Albert Camus. Lui, avait écrit l’Etranger mais sachez que si vous détenez toutes les clés du patrimoine d’Antibes-Juan-Les-Pins, c’est parce qu’en plus d’être une terre de culture, c’est une terre d’accueil. Samedi 15 et dimanche 16 septembre, plus d’hésitations, lancez vous !

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