L’Economie Sociale et Solidaire couvre des champs larges
et hétérogènes : l’action sociale, l’industrie, la santé, l’éducation, le sport, l’agriculture. L’Economie Sociale et Solidaire représente près de 10% de l’emploi public et privé en France (2,3 millions de salariés représentant 53,1 milliards de rémunérations brutes), dégage un chiffre d’affaire estimé à plus de 360 milliards d’euros et pèse entre 6 et 7% du PIB Français.
L’Economie Sociale et Solidaire se compose de quatre familles de structures : les associations, les coopératives, les mutuelles, les fondations.
Les associations constituent 85% des structures de l’Economie Sociale et Solidaire.
Au-delà des aspects quantitatifs, l’Economie Sociale et Solidaire est porteuse de principes forts : la liberté d’adhésion, la gouvernance démocratique ou bien encore l’utilité sociale du projet.
L’Economie Sociale et Solidaire (ESS) n’a pas de définition officiellement instituée par la loi.
Néanmoins, plusieurs éléments permettent d’affirmer sa structuration :
le Comité National de liaison des activités mutualistes, coopératives et associatives (CNLAMCA) devenu le Conseil des entreprises, Employeurs et Groupements de l’Economie Sociale (CEGES) réunissant les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire a publié une charte en 1980,
En 2001, la Conférence européenne permanente des coopératives, mutualités, associations et fondations a construit une déclaration de principe commune à l’ensemble des acteurs européens de l’ESS,
Actuellement, le Conseil Supérieur de l’Economie Sociale travaille à la formulation de propositions en vue de la rédaction d’une loi cadre instituant officiellement l’ESS en France.