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22 novembre 2024

Le patronat azuréen à l’attaque de la nouvelle loi des finance

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On le sait bien: la meilleure défense étant l’attaque, le patronat français a pris les devants avec un appel aux armes ( heureusement…aujourd’hui plus informatiques que réelles) sous forme de pétitions attaque la politique économique et fiscale du gouvernement ( socialiste) en place.


upe06-9.jpg Si tout le monde est plus ou moins d’accord pour convenir que la croissance ne peut que commencer par le désendettement, il est plus controversé de réunir un consensus quant aux mesures à prendre et à leur application.

Bien naturellement, chacun déclarant avoir déjà donné sa contribution, la charge doit en revenir aux autres (individus ou catégories socio- professionnelles).

Ce fut le leitmotiv de la conférence des responsables du patronat azuréen au cours de laquelle Yvon Grosso réagit aux principales mesures touchant à la fiscalité et à l’emploi dans l’entreprise :

« Le discours est incohérent : D’un côté, on affirme, en louant notre créativité et notre patriotisme, que les entreprises sont la colonne vertébrale de l’économie, et de l’autre on prend des mesures qui nous éreintent. Force est de constater « avec effroi », que l’amabilité retrouvée du chef de l’État envers les entreprises a un prix : 10 milliards d’euros seront prélevés dans leurs caisses au titre du budget 2013…

Nous réclamons que les efforts ne pèsent pas que sur les épaules des entreprises mais aussi sur celles de l’Etat qui doit réduire les dépenses publiques. Ce sera du 50-50 a dit le Premier Ministre, contre 85 – 15 aujourd’hui ! pour le budget 2013 il y a deux fois plus d’augmentation d’impôts que de baisse de la dépense publique !!. Nous souhaitons du 1 tiers de fiscalité – 2 tiers de baisse ».

Le principal cap d’imputation est la LA TAXATION DES REVENUS CAPITAUX

Une délégation de chefs d’entreprises, investisseurs et capitaux risqueurs du département s’est exprimée sur les dangers de l’alignement de la taxation des revenus des capitaux mobiliers sur ceux du travail qui mettrait en péril toute initiative entrepreneuriale et amputerait gravement la capacité des entreprises à investir.

« Il faut créer un écosystème favorable pour susciter de l’activité: seule l’entreprise crée des richesses et de l’emploi, sans esprit entrepreneurial, rien n’est possible »- conclut Yvon Grosso.

Plus récemment , il y a eu l’initiative au niveau national d’un groupe de capital-venturist et business-angels qui, sous le pseudonyme de ‘pigeons’ a ouvert la polémique et alimenté le mouvement protestataire en obligeant le gouvernement, vu son ampleur, à une marche arrière partielle, gelant une partie des décisions annoncées.

A vrai dire, le doute plane quant à l’origine de cette initiative qui ne semble pas dénouée de toute signification politique.

En effet, que dire face à la véhémence de la protestation d’aujourd’hui en comparaison au silence des mêmes quand le gouvernement précédent creusait le déficit qui est à l’origine des mesures fiscales dont on ne veut pas?

Et pour tout dire, les quelques pigeons qui ne veulent pas être plumés ne sont pas les mêmes qui , dans les années d’or, ont plumés les investisseurs anonymes qui ont financé leurs start-up audacieuses , quitte à perdre leur argent, tandis que « ces » innovateurs quittaient le navire pour partir vers des nouvelles aventures non sans avoir bien profité de leur engagement?

Finalement, tous innovateurs ou , parfois, aussi spéculateurs?

Bien naturellement, il faut éviter toute généralisation.

Comme partout et toujours , il y a les pigeons qui veulent voler de leurs propres ailes sans être victime des tirs…aux pigeons, ce qui est de leur liberté et droit et qui méritent la protection de leur activité.

Et puis il y les pigeons voyageurs dont il faut se méfier parce qu’ ils ont la fâcheuse habitude d’atterrir dans les paradis fiscaux avec leur pactole, fruit de la vente de leur entreprise.

Pour en finir à ceux qui par les déjections, particulièrement acides, dégradent l’environnement où ils sont présents et qui ne sont pas le meilleur exemple d’entreprenariat. Doit-on faire le nom de quelques signataire de cette protestation qui ont largement spéculé sur la société qui ont crée et vendu dans le cadre de quelque bulle en prenant les autres investisseurs pour des pigeons? .

Pour ces derniers, essayer de faire les faire passer pour des enfants de choeur ou des victimes du système ne convient pas , en premier lieu, à la catégorie.

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