Récupération de Donnèe
11.1 C
Nice
22 novembre 2024

Terrorisme, islamisme et lieux de culte musulman

Derniers Articles

Suite à l’actualité de ces derniers temps, projets de construction des lieux de culte musulman par la Mairie et par des initiatives privées, démantèlement de cellules salafistes à Cannes, les polémiques refont surface.


mosquee-3.jpg Nous recevons de la part de mouvements politiques qui ont toute la légitimité à exprimer leurs critiques et les motiver avec des considérations qui leurs sont propres.

Nice Premium, fidèle à son esprit indépendant et participatif, les relate dans leur intégralité pour que chaque lecteur puisse donner son propre jugement en toute connaissance de cause et liberté.

Nous nous permettons également de donner notre avis sans remettre en cause ces contributions.

Au préalable: Les chiffres°.

12 millions d’immigrés vivent en France dont 6,7 millions d’enfants fils d’immigrés et nés en France. Des 5,3 millions d’immigrés nés hors la France, 3,17 sont encore de nationalité étrangère tandis que 2,17 ont acquis la nationalité française.

On considère que 5/6 millions ( sur un total de 12 millions) sont d’origine arabe dont 2,1 millions musulmans croyants et pratiquant.

Quant aux personnes qui pourraient soit faire partie des cellules salafistes et des réseaux terroristes soit les côtoyer, les spécialistes les estiment à un millier ( pour la plupart, citoyens français).

Faire l’amalgame entre les deux ne semble pas relever d’une analyse correcte et surtout risque de mettre dans le même sac deux cas d’espèces totalement différents: la pratique religieuse et le droit de pouvoir l’exercer dans des conditions dignes ( lieux de culte) et la sécurité des citoyens et la condamnation de toute forme de terrorisme ( activité d’intelligence et de police pour la répression des coupables).

Si la situation est effectivement complexe, dans les moments difficiles il faut avoir une vision d’ensemble du problème et surtout savoir garder le cap et la boussole.


MORATOIRE

Le coup de filet intervenu dans les milieux islamistes radicaux en fin de semaine dernière est l’occasion de revenir sur une idée largement admise et pourtant totalement fausse : Construire des Mosquées éviterait le développement de l’islamisme radical, ce fameux « islam des caves » que l’on oppose sans cesse à l’Islam sage et bienveillant.

Or, il s’avère, aujourd’hui, que les interpellations réalisées la semaine dernière ont eu lieu dans des villes qui possèdent déjà au moins une Mosquée; qu’il n’y a jamais eu autant de Mosquées en France et parallèlement qu’il n’y a jamais eu une telle recrudescence de djihadistes et du risque terroriste qui y est intimement lié.

C’est donc la principale fable grâce à laquelle les élus UMP légitimaient, auprès de leurs électeurs, la construction des Mosquées de France qui s’effondre.

Il y a une semaine encore, c’est sur la base d’une analyse similaire que Christian Estrosi entendait vendre sa Mosquée de 500 places à Nice Est – bénéficiant d’un bail de complaisance accordé par Côte d’Azur Habitat – et laissait financer par l’Arabie Saoudite celle de 1 000 places en plein milieu de la Plaine du Var. Il fallait accepter ces constructions comme un moindre mal pour les quartiers, il fallait céder face aux risques de voir se développer le salafisme dans nos caves… et bien ceux qui en doutaient encore peuvent aujourd’hui constater où mène ce genre de politique : Avoir les Mosquées avec le salafisme en prime !

Dans un tel contexte, et face aux risques réels et avérés qui existent, je demande solennellement au Maire de Nice d’imposer, dans les faits, un moratoire immédiat et sans limite de temps à ces projets. Cette demande peut paraitre forte mais elle est nécessaire face aux circonstances que nous traversons: c’est une exigence de prudence attendue par nos compatriotes ; c’est aussi la meilleure solution pour les Français de confession musulmane, que rien n’empêchera de prier, mais qui éviteront ainsi tout amalgame.

Gaël NOFRI
Chargé de Mission du Rassemblement Bleu Marine pour Nice et sa Métropole


Alors qu’on arrête des islamistes à Cannes, Estrosi favorise
l’islamisation à Nice

Le démantèlement d’un réseau islamiste à vocation terroriste, dont le
centre névralgique se trouvait à Cannes, a été suffisamment commenté ces derniers jours dans tous les médias pour que nous revenions dessus. On y retrouve tous les éléments désormais tristement classiques…

Des commentaires, des analyses, on peut en revanche regretter que nos dirigeants ne tirent aucune véritable leçon. Cela au niveau national
comme local.

David Lisnard (UMP), premier adjoint au maire de Cannes, considère que ces islamistes justifient le soutien de sa municipalité à de nouvelles mosquées « ouvertes et contrôlables ». La vérité est qu’à Cannes comme à Nice, personne ne contrôle rien du tout – ni la police, ni la municipalité – et que chaque nouvelle mosquée qui ouvre est un nouveau lieu de propagande et d’embrigadement mis à disposition des prêcheurs de haine. D’ailleurs, on peut s’étonner que l’imam de la mosquée du centre-ville de Cannes, fréquentée par certains des islamistes arrêtés, soit subitement parti en vacances et demeure injoignable.

Il semble évident que ce réseau islamiste aux ramifications nationales
n’a pas été stoppé sur le pont du Var et peut avoir des attaches ou
contacts à Nice.

Nice où – à la lumière de l’affaire Merah – des révélations avaient été
faites sur la présence de groupes djihadistes structurés.
Nice, ville où existent déjà 17 mosquées et où, en l’espace de 10
jours, deux projets de grande mosquée ont été annoncés. L’une (de 500 places) placée sous tutelle de l’UOIF – organisation proche des Frères Musulmans à l’échelle internationale – et soutenue par Christian Estrosi à travers la mise à disposition de locaux publics, l’autre (de 1 000 places) financée par des fonds saoudiens.

Alors que chaque jour l’explosion de l’islamisme en France devient plus
visible, nous demandons – au nom du peuple niçois, de sa sécurité et de son identité – à Christian Estrosi d’en finir avec sa politique de
soutien à l’islamisation de notre ville.

Aujourd’hui, c’est au nom du principe de précaution le plus élémentaire
que nous réclamons dans un premier temps que soient stoppés les deux projets de grandes mosquées à Nice.

NISSA REBELA

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages