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22 novembre 2024

OGC Nice : Bons et nuls à la fois…

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6 résultats nuls en 9 matchs. L’OGC Nice de Claude Puel est sur les bases du record détenu par les Girondins de Bordeaux (20 nuls sur toute la saison 2004-2005). Samedi le déplacement chez le champion montpelliérain en grande difficulté et sans doute fatigué par son match de ligue des champions sera l’occasion de montrer que les rouge et noir sont capables non seulement de bien jouer, mais aussi de prendre des points.


Le match contre Saint-Etienne (1-1) aura été à l’image de ce début de saison. Un collectif prometteur, un match maitrisé en dépit d’une bonne entame stéphanoise, des actions de classe, notamment celle qui amène le but de Bauthéac, mais une égalisation encaissée sur une action a priori anodine et un exaspérant manque de réussite – ou de réalisme – devant le but.

« Ayyyyyyyyyy dariooooooooooooooo !! »

Ce tweet de Chechu Bonelli, la pétillante compagne de Dario Cvitanich (474.000 followers, excusez du peu) résume assez bien la fin de match en eau de boudin vécue par les spectateurs du Ray. Lorsqu’Eysseric a obtenu un pénalty à la 85ème minute, personne n’imaginait le buteur argentin manquer lamentablement la cible. Solide et entreprenant jusqu’alors et auteur de 4 buts sur les 3 derniers matchs, « Super Dario » avait l’occasion de valider le bon début de saison du Gym dans le jeu et de se révéler encore un peu plus comme l’une des bonnes surprises du millésime 2012-2013. Au lieu de quoi, il sortait piteusement 3 minutes plus tard, laissant son équipe embourbée à la 15ème place, à deux points du premier relégable.

Pour autant, Cvitanitch n’est pas le seul coupable de ce nouveau faux pas à domicile. Il avait d’ailleurs été à l’origine du contre supersonique conclu magnifiquement par Eric Bauthéac à la 37ème minute. Cet avantage acquis, les Niçois ont géré tranquillement la 2ème mi-temps face à des stéphanois de plus en plus résignés. Trop tranquillement même. La passivité de la défense niçoise sur le but en pivot de Brandao, pourtant l’un des attaquants les plus lents à se retourner de l’histoire du football, est proprement inconcevable.

C’est sur ce manque d’attention, en particulier dans le dernier quart d’heure (7 buts encaissés sur 13), que Claude Puel doit insister s’il veut exploiter tout le potentiel affiché par son équipe depuis le début de saison, et à cet égard le déplacement à Montpellier arrive à point nommé.

Le bon moment pour aller à Montpellier

En état de grâce, voire en surrégime durant toute la saison dernière, Montpellier vit des heures difficiles, exacerbées par l’humeur massacrante de Loulou Nicollin et les pétages de plomb à répétition de René Girard. Duettiste de passionnés « à l’ancienne », les deux énergumènes ont montré qu’ils étaient capables de galvaniser un groupe moyen jusqu’à le conduire à un improbable titre de champion. Mais en certaines circonstances, ce sont deux sociopathes en puissance. Des circonstances comme un début de saison raté par exemple…

Les Héraultais, qui pointent juste derrière Nice à la 16ème place ont déjà perdu à cinq reprises au cours des neuf premières rencontres, soit une fois de moins seulement que sur les 38 matchs de la saison dernière. Autant dire que la crise couve. Les montpelliérains sont atteints par le syndrome des qualifiés surprises pour la Ligue des Champions, à l’instar ces dernières années de Toulouse et Auxerre à la lutte pour le maintien après s’être qualifiés pour l’épreuve reine.

Malgré un effectif relativement stable, l’équipe de René Girard a perdu ce qui faisait sa force : son agressivité défensive et son hyper-réalisme devant le but. A l’image de son homologue niçoise, la défense montpelliéraine se fait punir régulièrement sans être réellement en difficulté alors qu’en attaque, le remplaçant d’Olivier Giroud, le colombien Emmanuel Herrera, est pour l’instant transparent.

La Ligue des Champions pompe sans doute beaucoup d’énergie physique et mentale à un effectif réduit et peu expérimenté. Ca tombe bien, avant d’affronter l’OGC Nice samedi, Montpellier se coltine l’Olympiakos, rugueuse formation grecque, pour un match déjà décisif et que l’on espère bien fatigant. Une occasion en or pour les Niçois de montrer qu’ils sont capables de gagner contre une autre équipe que Brest, atomisé à deux reprises (4-2) au mois de septembre au milieu d’une flopée de matchs nuls qui leur a rapporté plus de compliments sur leur collectif que de points.

par Xavier GARCIA

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