A l’occasion de la réunion du Conseil Métropolitain, un changement de cap a été voté par la majorité concernant l’organisation de la promotion touristique. La Métropole avait pris en compte toute l’activité dans un souci de coordination et pour générer des économies d’échelle. Mais, bien évidemment, on s’est rapidement rendu compte que la gestion de ces activités nécessite des compétences spécifiques et une présence au quotidien sur les lieux.
Alors, demi-tour et nouvelle répartition des compétences et des tâches…
A la Métropole, en partenariat avec l’Office du Tourisme et Congrès de Nice, la « coordination, la promotion et la communication des opérations à l’international » dans le but de réaliser une offre complète littoral/arrière pays (le produit « sky » en tête de gondole), aux communes l’activité de terrain soit l’accueil, l’information et l’événementiel (fêtes locales).
Cette organisation, qui remet en jeu les communes qui avaient cédé l’ensemble des compétences à la Métropole, semble plus équilibrée : Sera-t-elle aussi plus efficace ? Parce que le mot synergie est facile à prononcer mais bien plus difficile à faire passer d’une simple expression lexicale aux faits bien réels.
Pour l’instant l’attractivité des villes du littoral s’oppose à la situation encourageante, mais sans plus, de l’arrière pays.
Beaucoup de travail reste donc à faire pour rééquilibrer la situation qui fera que, lorsqu’il entend le mot Côte d’Azur, le touriste de l’autre bout du monde pense (aussi) aux sommets du Mercantour !