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22 novembre 2024

Rénovation de la rue Trachel : Le collectif des habitants ne baisse pas les bras

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Nouvelle manifestation publique hier du collectif qui s’oppose au projet de réhabilitation de la rue Trachel en présence des élus Patrick Mottard, conseiller général du canton, Patrick Allemand, président du groupe d’opposition municipale Changer d’Ère et Emmanuelle Gaziello du PC, elle aussi conseillère municipale.


jean-pierre.jpg Le nombre de personnes présentes, une bonne centaine, a nettement augmenté par rapport à la précédente réunion, la nervosité des activistes aussi de par le manque de contact et d’information des représentants publics.

Fort heureusement, les trois élus présents ont su indiquer la bonne voie à suivre pour atténuer ce sentiment d’abandon et de protestation en adressant les personnes au commissaire enquêteur qui est en train d’auditionner avant de remettre son rapport d’analyse et de conseil aux autorités qui l’ont mandaté.

Mais en réalité de quoi s’agit-il ?

Le centre-ville niçois va faire peau neuve et sera l’objet d’une rénovation. Plus précisément, ce sont les quartiers Vernier, Notre-Dame et Thiers qui vont en profiter. Le programme concernant ces quartiers s’appliquera sur cinq à sept ans (2011-2017)°.

La rue Trachel fait partie des rues qui vont être rénovées grâce à ce programme PNRQAD (programme national de requalification des quartiers anciens dégradés) concernant le centre-ville niçois.

Le projet prévoit la destruction de deux immeubles ainsi qu’une partie de la cour Bensa et la construction de 109 logements sur l’actuel square du Colonel Jean Pierre.

Les protestataires, qui principalement ne sont que les habitants des immeubles que l’on prévoit de détruire, contestent l’utilité publique d’un jardin d’intérêt majeur ainsi que d’un authentique bâtiment niçois de 1870 afin de les remplacer par des nouveaux logements et un parc qui ne pourra fournir le même intérêt et ce sans faire participer les habitants du quartier et plus encore les personnes concernés au processus de décision.

Pour mémoire, les appartements en question ont été parfois achetés récemment par les propriétaires et entretenus par eux-mêmes alors que le parc lui a bénéficié de récents travaux d’aménagement.

La question qui se pose, au delà de la méthode, est si ces travaux longs et coûteux sont vraiment dans l’intérêt du quartier.

De plus, le collectif conteste la définition « d’habitat indigne et d’une situation économique et sociale particulièrement difficile » qui justifierait l’intervention.

De ce côte, en se fiant aux apparences, on doit dire en toute honnêteté que la population concernée appartient à une classe sociale modeste mais bien loin des clichés d’un quartier dit sensible.

Et si l’intérêt de l’opération est de favoriser la mixité sociale, ne serait-il pas mieux d’éviter une densification urbaine plus importante avec la construction de nouveaux logements en nombre supérieur à ceux qui seront détruits ?

Dans ce cas, ne vaudrait-il pas mieux demander avis à ceux qui y vivent et ne pas se fier à une impression fugitive, originaire d’un passage en véhicule afin de prendre la voie rapide ?

Cependant, Madame Dominique Estrosi-Sassone, adjointe en charge de l’habitat, se veut rassurante et assure qu’il faudra attendre le résultat de l’enquête publique pour prendre les décisions définitives.

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