Emmanuelle Gaziello n’y va pas par quatre chemins : « Les maitres mots (fil rouge) d’un budget communal sont redistribution et solidarité. Alors que les priorités des nos concitoyens touchés par la crise économique sont le logement , l’emploi, les services publics, les crèches,les écoles et la culture qui sont le seul patrimoine des plus modestes, et de ceux que la crise a spoliés or, ce sont les « variables d’ajustement » des orientations budgétaires.!!! » lance l’élue communiste.
Pour continuer son réquisitoire: » Bien entendu, chaque année le rapport du DOB° donne des paramètres chiffrés différents, rendant totalement impossible la comparaison d’un exercice sur l’autre, mais celui-ci bat tous les records d’opacité… »
Les critiques de la conseillère d’opposition sont particulièrement adressées à l’insuffisance de la politique sociale et au manque de logements : « Quand on constate l’évolution du produit fiscal (TH, TF des ménages) est sans cesse en augmentation : 263 M (ce qui signifie plus de la moitié des recettes fiscales en 2013, à savoir +3% par rapport à 2012, +3% sur 2011, +2% sur 2010…) suite à la réévaluation des bases fiscales on ne peut pas accepter une baisse des services aux citoyens »- dixit Emmanuelle Gaziello.
Pour en terminer avec une remarque qui a l’air d’une épitaphe : » avec l’UMP en version Peyrat ou Estrosi, c’est toujours la ségrégation urbaine en marche ».
Le logement social est le point qui revient toujours dans ses propos : » A Nice des milliers de familles sont mal logées en conditions d’insalubrité, de promiscuité et d’insécurité. Par contre, il y a 11% de logements vacants contre une moyenne nationale de 7%.
Au fil des budgets on laisse s’abimer le patrimoine social et on ne construit pas suffisamment. Cela est aussi inquiétant parce que l’évolution du chiffre interroge sur la « réalité » de la volonté politique de faire du logement pour tous à Nice.
Ainsi au 1/1/2004, la part de logements sociaux à Nice était de 10.97%, elle passe à 11,43% au 1/1/2007 pour atteindre péniblement 11,80% 3 ans plus tard.
A ce rythme (0,87% en 6 ans, il faudra attendre près de 2050 pour atteindre 20% (objectif actuellement fixé par la loi SRU) et 2070-2090 pour atteindre 25% (nouvel objectif fixé)?! ».
Encore un sujet de critique les intérêts payées pour l’endettement :
« pour 2013, 18,6M dont 2 M pour « charges financières dans le contrat du grand stade contre, en 2012, 15 453 861.76 euros pour 2012 et 14 365 982,47 euros (2011) et 11 504 076,24 euros (2010).
Rendes-vous au Conseil Municipal d’aujourd’hui la suite…