Le débat d’Orientations budgétaires a été l’occasion pour le Maire de Nice de présenter un pré-bilan de son activité avant sa dernière année de plein exercice, la suivante, 2014, étant une année électorale. Christian Estrosi a défini le budget 2013 de « de raison, d’actions et de protection » en alternant les critiques à la politique gouvernementale à l’autosatisfaction pour sa gestion.
A quoi les niçois peuvent-ils s’attendre l’année prochaine ?
Tout d’abord la stabilité des taux de fiscalité locale même s’il faut considérer que, chaque année, il y a une revalorisation par la loi de finances. Une maîtrise du recours à l’emprunt et des dépenses de fonctionnement pour permettre un autofinancement de 20 millions d’euros en soutien de la politique d’investissement.
Mais quelles seront les actions sui verront le jour (ou la fin des chantiers) l’année prochaine ?
La Coulée Verte et le stade Allianz Riviera sont les gros morceaux médiatiques auxquels devraient s’ajouter la médiathèque de la Gare du Sud et la bibliothèque Pasteur et, côté sportif, le centre aquatique de la Plaine du Var.
Quant au logement, un point contesté par l’opposition, le programme de l’habitat demeure insuffisant par rapport à la demande malgré les progrès de ces dernières années alors que la rénovation des quartiers Pasteur, Ariane et Pasteur et la requalification de la zone de Notre-Dame devrait perdurer.
Enfin , la politique évènementielle, si chère à Christian Estrosi qui en a fait aussi un volet économique, sera maintenue et marquée par plusieurs manifestations d’envergure internationale : L’accueil de la quatrième étape du Tour de France, les 50 ans du Musée Matisse et les Jeux de la Francophonie.
Tout ça fait-il une politique avec une vision globale ou une simple addition d’actions ? On y retrouve le souffle puissant d’une leadership qui voit loin ou le regard étriqué qui cherche le consensus du lendemain ?
Les réponses sont bien évidemment opposées en fonction des interlocuteurs. Si Christian Estrosi se voit tel un « doctor magistralis », l’opposition elle, s’oppose sur toute la ligne.
Bref, un dialogue de sourds qui sent déjà le parfum de la prochaine élection municipale
Et les niçois en tout ça ?
