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22 novembre 2024

Pierre-Louis Castelli jette son ancre à France BLEU Azur

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Pierre-Louis Castelli, rédacteur en chef de France Bleu Azur
Pierre-Louis Castelli, rédacteur en chef de France Bleu Azur
A bord du navire rédactionnel avec à la barre Pierre-Louis Castelli, un équipage compétent composé de Laurent Vareille, Eric Le Bihan, Françoise Polvêche, Sophie Peyridieu, Isabelle Rolland et David Di Giacomo, vont hisser leur micro pour vous donner encore plus d’infos.

Attention une vague de Bleus débarque sur vos ondes avec comme priorité de vous rendre la vie plus facile et plus intéressante !

Le capitaine Pierre-Louis Castelli sera au commande : Un retour au pays pour ce navigateur niçois !


Nice-Première : Pierre-Louis Castelli, présentez-vous aux internautes de Nice-Première ?

Pierre-Louis Castelli : Pierre-Louis Castelli. Je suis né à Nice, il y a bien longtemps. J’ai fait mes études ici. J’ai travaillé à Radio Monte-Carlo et dans des locales. Je suis parti à Radio France à Valence dans la Drôme pendant deux ans et demi, puis je suis revenu ici deux ans et après je suis parti dix-neuf ans à France Inter où je m’occupais du sport. Et depuis un mois et demi, je suis rédacteur en chef de France BLEU Azur.

N-P : Dans une radio, quel est le rôle d’un rédacteur en chef ?

P-L C. : C’est d’animer une équipe, d’essayer que tout fonctionne, d’avoir une ligne éditoriale plutôt précise. En local, c’est plus simple qu’en national. En local, on suit l’actualité locale, après on essaie d’être pointu sur le sport, d’être présent sur l’actualité économique et politique. Donc, rédacteur en chef, c’est d’animer une équipe, trouver des idées, sortir sur le terrain, de présenter des journaux et puis de faire fonctionner le tout. Car même si c’est une petite équipe, on est six et avec moi sept, il faut gérer les tableaux de services, les gens qui peuvent être malades, les impondérables.

Une partie de l'équipe des journalistes : David Di Giacomo, Eric Le Bihan et Laurent Vareille.
Une partie de l’équipe des journalistes : David Di Giacomo, Eric Le Bihan et Laurent Vareille.
N-P : Quelles sont les qualités qu’un rédacteur en chef doit avoir ?

P-L C. : Il faut qu’il est une bonne perception de la vie d’un journaliste : Bien sentir l’information. Je crois qu’il faut qu’il soit capable de discuter avec les gens qui bossent autour de lui, que ce soit avec les journalistes, les techniciens ou les animateurs. Dans une radio locale, on ne peut pas se permettre qu’il y ait un clash entre deux ou trois personnes, c’est une trop petite structure.

N-P : Quels sont vos objectifs pour la rentrée sur France BLEU Azur ?

P-L C. : C’est de faire une info pertinente, de proximité, vraiment locale et que les gens nous découvrent. Ils doivent enfin trouver qu’ici dans le département des Alpes-Maritimes, il y a une radio locale qui fait de l’information et qu’il y en a qu’une : c’est la notre, parce que les autres, ils n’en font pas, parce que nous on va sur le terrain. C’est la force de Radio France : avoir des journalistes sur le terrain.

N-P : Comment se porte l’audience de France BLEU Azur ?

P-L C. : L’audience est stable sur l’ensemble des Alpes-Maritimes et elle est effritée sur Nice. Elle a été compensée par une très bonne hausse dans les villes de Cannes, Grasses et Antibes. Ce qui fait que c’est toujours étalé. On est toujours à trois points d’audience et entre 22 000 et 28 000 personnes qui écoutent la radio. Ça peut-être beaucoup mieux même si on sait que la concurrence est terrible, mais ce sont des radios qui font différemment. Ici on écoute France Inter, France Info, France Culture, RMC Info mais aussi Europe 2, Le Mouv, RTL 2 … Il y a une énorme concurrence et puis la radio évolue tous les jours.

N-P : L’année dernière vous avez organisé un concert « Chico & les Gypsies », lundi dernier, c’était porte ouverte dans les jardins de France BLEU Azur avec les produits de la ferme, d’autres projets en perspective pour les auditeurs ?

P-L C. : Non, pas dans l’immédiat mais il n’est pas impossible qu’on en fasse. Je ne sais pas encore où. On est très présent sur le sport, sur le foot en particulier avec la retransmission en intégrale des matchs de l’OGC Nice tant à domicile qu’à l’extérieur commentés par Eric Le Bihan. Je pense qu’on ira faire un tour dans l’arrière pays et s’installer peut-être pour l’ouverture de la saison de ski.

Eric Le Bihan et Pierre Tibérino en pleine réalisation
Eric Le Bihan et Pierre Tibérino en pleine réalisation
N-P : Que pensez-vous du paysage média niçois ?

P-L C. : Je pense que ça a évolué. Moi, quand je suis parti, il y avait un journal qui est forcément différemment maintenant. Ce n’est plus la même structure juridique ni le même groupe. Avant il y avait de grosses locales privées. RMC était très puissant à Monaco, elle est toujours mais à Paris. Mais les gros piliers, ce sont les mêmes : il y a le journal régional, Nice-Matin, une télé locale, France 3 Méditerranée avec une édition de la Côte d’Azur et puis après il y a beaucoup de radios. Et la nouveauté, c’est des gens comme vous : les sites Internet mais en fait ce n’est pas nouveau car moi je viens d’une radio nationale où on fait beaucoup sur le net. On est un des groupes qui a la plus grosse rédaction multimédia. Je me rends compte en vous lisant le matin et en lisant les mails qu’Internet ça marche sur la Côte d’Azur, que les gens s’y intéressent et ça, c’est un plus. C’est un nouveau pôle mais ce n’est pas qu’ici, c’est partout en France.

N-P : Si je vous dis ?

P-L C. :

Radio : Spontanéité, le direct, la rapidité, la réflexion et l’émotion quand il s’agit de faire passer des sons.

Internet : Nouveauté, révolution du XXI ième siècle.

Nice : Forcément le soleil, la qualité de vie et les niçoises.

N-P : Et pour terminer, un petit conseil a ceux qui souhaitent faire votre métier.

P-L C. : Je leur dirais qu’il faut s’accrocher, se battre mais ne jamais croire que tout est arrivé. Toujours se remettre en cause. Ne jamais penser qu’on détient la vérité. Ne pas se prendre la tête et essayer d’être performant tous les jours. Avoir une grande disponibilité et ne pas se la jouer.

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