Huitième rencontre sans défaite et trois points en poche acquis dans les dernières minutes de la rencontre, le scénario est parfait en cette fin d’année et le pied du sapin risque fort d’être bien agréable avec une dernière sortie pour aller défier l’ogre Lyonnais sur ses terres, samedi prochain à 20h.
Mais que ça avait mal commencé pourtant pour des aiglons menés à la marque par deux buts d’écart après moins d’un quart d’heure de jeu. Sagbo (3ème) puis Barbosa (14ème) avaient fait trembler tous deux les filets d’Ospina (2-0) et, de fait, la confiance rouge te noire ébranlée par ces deux coups du sort. Mais dans ces situations l’OGC Nice possède, en Dario Cvitanich, un véritable attaquant capable de renverser la vapeur. D’abord à la 19ème minute ou l’Argentin lobe Laquait qui ne peut que constater la course du ballon qui vient mourir petit filet opposé (2-1).
La suite ce sera une histoire de penaltys avec d’abord un contact limite sur Cvitanich, M. Varela ne siffle pas. Puis une main, un tout petit peu plus évidente, de Angoula dans sa surface mais, là-aussi, M. Varela n’opte pas pour faire tomber la sanction. La défense azuréenne veille bien au grain en annihilant les velléités offensives de Savoyards extrêmement rapides en contre. Le dernier sifflet, justifié cette fois, de M. Varela renvoyait donc les deux formations aux vestiaires avec l’avantage d’un but pour les visiteurs.
Invaincu à domicile depuis neuf matches toutes compétitions confondues, les Niçois se lancent à l’attaque dès le début de la seconde période et il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que Monsieur Dario profite de sa première occasion pour la mettre au fond des filets savoyards (2-2). Le Ray ne pouvait rêver meilleur entame de mi-temps et les 8 000 spectateurs présents laissaient éclater leur délivrance comme leur joie.
Le jeu s’équilibrait à nouveau et Claude Puel fait son premier changement en remplaçant Bauthéac par Abriel juste après l’heure de jeu. Les gardiens se mettent en évidence avec d’abord Laquait qui plonge parfaitement pour contrer Pied et Ospina bloque bien une belle tentative de Brice Dja Djé Djé. Les minutes s’égrainent et on se prend à se dire qu’un point ce n’est pas rien face à une formation plutôt en forme en ce moment. Nouvelle situation chaude à la limite de la surface de réparation savoyarde avec une nouvelle main de Lacour mais M. Varela préfère le coup franc distribuant au passage un carton jaune à Lacour.
Plus que quelques minutes de jeu et c’est à que le pari de Claude Puel se précise. Deux changements coup sur coup avec l’entrée de Bosetti à la place de Traoré et de Maupay en remplacement de Pied. Les deux jeunes issus du centre de formation niçois se lancent alors à cœurs perdus dans les quatre dernières minutes additionnelles de la rencontre et bien leur en a pris puisque à la 91ème minute, c’est Maupay, à la limite du hors jeu, qui contrôle le ballon pour venir ajuster un Laquait impuissant (3-2). Le coach niçois avait réussi ce dernier pari de la rencontre et offrait une nouvelle victoire à ses protégés ovationnés par tout un stade durant de longues minutes.
4ème du classement de la Ligue 1 après 18 journées, les Niçois peuvent savourer ce cadeau avant l’heure. Certes, Saint-Etienne, Bordeaux ou encore Lorient peuvent encore faire mieux que les azuréens après leur match à jouer mais, ce qui est certain, c’est que ce Lyon-Nice à venir ne manquera pas de piquant, samedi prochain à Gerland, après que les Lyonnais n’aient joué le grand match de ce week-end, ce soir au Parc des Princes face au Paris Saint Germain.
Et si cette année le Père Noël s’habillait en rouge… et noir !
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