On l’a lu dans les quotidiens gratuits ou payant, Eric Ciotti a déclaré haut et fort qu’une seule liste représentera la droite aux prochaines municipales niçoises avec à sa tête Christian Estrosi. Dont acte, même si se murmure une possible candidature d’Olivier Bettati, l’adjoint au maire, conseiller métropolitain et général qui, à l’occasion de la compétition pour l’élection du président de l’UMP a pris délibérément partie pour Jean-François Copé en s’associant avec Michèle Tabarot et qui donc n’est probablement pas en odeur de sainteté auprès du duo Estrosi-Ciotti qui est largement majoritaire à Nice et dans le département.
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Dans ce cas, il faudra certainement attendre le dénouement de la situation interne à l’UMP pour savoir le positionnement de chacun sur l’échiquier en fonction des rapports de force qui s’établiront en fin d’année après le résultat final.
Et, que dire de Jean Auguste Icart et Marouane Bouloudhnine, eux aussi frappés par la foudre de l’exclusion de la majorité municipale ou métropolitaine pour délit d’infidélité aux consignes de vote du parti ? Se retireront-ils de la politique en bon ordre ou voudront-ils réussir (ou tout au moins tenter) un come-back ?
Et enfin, qu’en sera-t-il pour la liste d’opposition qui, pour une fois, se présentera sous les couleurs de la « majorité » présidentielle. A vos marques, prêts
Même si d’autres « satellites » essaient encore de graviter autour de l’investiture rose pour les prochaines municipales de la capitale de la Côte d’Azur, tout le monde sait que la couronne sera disputée par deux forces locales en présence : Patrick Allemand et Marc Concas. Un duel qui ne manquera certes pas de piment et qui, de fait, laissera planer l’incertitude dans le camps adverse qui craint, plus ou moins, la candidature de l’un ou de l’autre.
Ils étaient amis, mais ça c’était avant comme dirait l’autre. Et aujourd’hui, s’ils ne sont pas (encore) ennemis, ils seront de façon presque certaine, candidats à la même investiture donc adversaires directs. C’est fou ce qu’une simple candidature aux législatives peut engendrer comme situation compliquée. Bref, ce sont deux façons de pratiquer le socialisme qui vont s’affronter pour avoir le droit de briguer un mandat qu’il faudra quand même aller chercher dans les mains du précité par le Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes.
Allemand-Concas, c’est un peu comme un Nice-Bastia en football ou un Nice-Béziers à belle époque de l’ovale niçois. Et, comme de bien entendu, les « camarades » auront à faire un choix, tel le disait le regretté Michel Colucci. Et là, l’affaire se complique car on sait les pressions de l’appareil politique, et qui de plus est maintenant qu’il est au pouvoir. Mais il n’en reste pas moins la sympathie et souvent même l’estime qui est donnée à ce Conseiller Général élu dans le premier canton de la ville de Nice dont il aviat remporté le scrutin de haute volée face à un certain… Eric Ciotti.
Et dans l’autre camp, Patrick Allemand. Le Premier Vice Président du Conseil Régional PACA et adversaire direct du Maire de Nice au travers de son groupe « Changer d’ère » se considère, à plus ou moins juste titre, comme le candidat naturel à cette prochaine investiture. Oui, mais voilà, le chemin sera sans doute plus sinueux que prévu pour un Patrick Allemand qui devra composer avec tous les courants niçois et azuréens de la gauche pour rester dans la position du favori. Patrick Mottard, Jean-Christophe Picard, Robert Injey… Tant de responsables politiques qu’il faudra convaincre, soit de la qualité de sa candidature… Soit de la médiocrité de l’autre !
La nouvelle année 2013 se présente donc comme une véritable rampe de lancement pour ces deux candidatures qui ne devraient sans doute pas tarder à se dévoiler même si, pour les plus perspicaces voire les plus initiés, elles ont déjà été induites au cours de certaines déclarations dans les médias.
Qui dégainera donc le premier entre l’un des ténors du barreau niçois et le patron du parti socialiste azuréen ?