Hier matin, chefs d’entreprises, syndicats, salariés, étudiants et représentants du monde politique et économique, ont manifesté pour une Nouvelle Ligne Ferroviaire. Ils étaient 250 malgré la grève des contrôleurs à manifester de la gare St Augustin à l’aéroport de Nice.
<img40246|left> Tout le monde est d’accord sur ce point : la région PACA ne peut pas se passer de la NLF. Un trafic autoroutier saturé et un aéroport limité d’accès dans les années à venir, font du trafic ferroviaire la priorité des représentants de la région. « On a loupé le coche en 1980, pas question de se priver de ce progrès aujourd’hui », déclare Bernard Kleynhoff, président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie.
Le but de la manifestation est de convaincre la commission nationale « mobilité 21 » de l’urgence de la situation et du bien-fondé de la construction de cette troisième voie pour le sud-est.
Cette nouvelle ligne entre Le Muy et Nice coûterait 7.5 milliards d’euros, soit trois fois moins que le projet initial, la LGV (Ligne à Grande Vitesse). Elle permettrait non seulement de rapprocher la ville de Marseille, d’améliorer le trafic régional et local, mais aussi de rejoindre Gênes plus rapidement (en 1h15 contre 2h30).
Une nécessité absolue.
L’absence d’un trajet grande vitesse handicape réellement les habitants. Selon un sondage réalisé par l’IFOP, 82% de la population de la côte d’Azur attendent cette nouvelle ligne. D’après Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes Maritimes, « c’est une erreur économique. Notre ligne ferroviaire est la plus rentable de France. » Pourtant, la région PACA est celle qui a le moins de kilomètres de rails par habitant.
D’après une étude, un autoroutier passe en moyenne 12 heures dans les bouchons par mois, et en passera encore 12 de plus en 2020. Tant de chiffres alarmants qui font de la Nouvelle Ligne Ferroviaire, une nécessité absolue pour la région Provence Alpes Côte d’Azur