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25 novembre 2024

Une journée de mobilisation pour la préservation du service public

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Les vœux de l’Hôpital Pasteur qui devaient avoir lieu hier à 18h ont été annulés en raison d’un mouvement social national dans la fonction publique. Explications des revendications syndicales.


service_public.jpg Le cortège s’est élancé hier matin de la Place Garibaldi avec un message commun : « Les services publics, on les aime, on les défend ». La grève porte aujourd’hui sur trois points essentiels : l’emploi, le pouvoir d’achat et le jour de carence. Les syndicats considèrent, que si certains secteurs connaissent un regain d’embauches, ils ne peuvent pas cacher les suppressions dans d’autres et la situation pessimiste dans la fonction publique

Deuxième point alarmant, les salaires et le pouvoir d’achat. Les salaires bas se sont multipliés depuis plusieurs années. Ils sortent le chiffre d’un million d’agents dans le secteur aux environs du SMIC. Les qualifications ne seraient plus reconnues et que le Gouvernement ne prend aucunes mesures

Puis les syndicats se penchent sur le jour de carence. Il s’agit, d’après la loi, « du non versement de la rémunération au titre du premier jour de congé de maladie des agents publics civils et militaires ». Selon eux, cette réforme est une aberration. Il l’a considère comme inique et inefficace. Condamnée par les syndicats et le mouvement mutualiste, elle n’a pas été encore abrogée par le Gouvernement Ayrault alors que celui-ci l’avait rejetée lorsqu’il était encore dans l’opposition.

Leurs solutions : un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois, l’abrogation du jour de carence, une augmentation de la valeur du point d’indice pour rehausser les salaires et enfin et peut-être le point le plus important, l’amélioration du fonctionnement de la fonction publique et des services publics.

Une réunion est prévu ce 1er février à l’initiative des représentants des personnels du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) et du CAL (Centre Antoine Lacassagne) pour débattre sur la possible fermeture du service d’hospitalisation complète I4 du GCS – IUFC (Groupement de Coopération Sanitaire – Institut Universitaire de la Face et du Cou). Les revendications de la CGT sont claires. Le syndicat s’oppose clairement au mélange des deux unités (CHU et CAL), ce qui provoquerait des plannings lourds, plus contraignants . Elle se pose la question de l’utilité de cette fermeture, et face aux interrogations des médecins et des personnels, appelle chacun à se réunir à partir de 13h à la salle de repos du N1.

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