La Fondation Maeght est un lieu exceptionnel dans la nature, dédiée suivant la volonté de ses fondateurs, à la création des arts. Elle possède une des plus importantes collections en Europe de peintures, sculptures, dessins et ouevres graphiques d’art moderne des artistes du XXè siècle et contemporains.
Mais des expositions temporaires y sont également organisées. C’est le cas, en cette période, pour la collection de Bernard Massini, neurochirurgien et collectionneur niçois.
Une première parce que le collectionneur niçois n’avait jamais présenté au public les œuvres de quarante ans d’activité !
Et les experts et autorités dans tout cela ? Aucune et combien d’autres Massini restent dans l’anonymat alors que le grand public pourrait profiter de leur passion en la partageant avec plaisir ?
Exposer de façon permanente les colletions privées : Voici peut-être une piste à explorer pour le projet du Sang Neuf toujours dans le vide intersidéral d’une élaboration qui fait toujours du sur place.
Mais pour revenir à l’exposition, elle présente aussi bien des peintures, sculptures et des desseins, dont certains de grand format.
70 œuvres parmi les 450 de l’entière collection à disposition sont exposés jusqu’au 17 mars. 36 artistes présentés figurent parmi les plus talentueux de la scène contemporaine nationale et internationale;
Quelques noms ? Denis Catellas, George Condo, Vincent Corpet, Marc Desgrandchamps, Valérie Favre, Gérard Garouste, Leon Galub, Anton Henning, Ronald Ophuis, Gérard Panighi, Stéphane Pencréac’h, Joyce Pensato, Assan Smati, William Wegman et Alun Williams entre autres.
Ce fut un plaisir de pouvoir visiter l’exposition en compagnie de Bernard Massini et du directeur de la Fondation Olivier Kaeppelin (un intellectuel au parcours professionnel époustouflant), ce qui permis de bien comprendre la raison du titre de l’exposition: E-motion.
Cette collection est le fruit de plus de quarante ans de recherche et de choix : « Son fil rouge réside dans un simple question : Peut-on concevoir les êtres humains sans une empathie mutuelle ? »- conclut Bernard Massini.