Jean-Eudes Rabut, Directeur d’Acropolis, Christian Estrosi, député-maire de Nice, Rudy Salles, adjoint au tourisme et Bertrand Carré ont présenté hier les chiffres, en net progrès, d’Acropolis sur l’exercice 2012 et les objectifs pour les quatre prochaines années.
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi estime qu’il « fallait faire un point » sur la situation d’Acropolis. Il considère que le complexe est un indicateur de l’activité de la cité : « C’est un moyen de doper l’activité culturelle, sportive et événementielle ».
Une crédibilité certaine pour la ville sur la scène internationale. Comme il tient à le rappeler, il existe aujourd’hui beaucoup d’événements dans la cité azuréenne. Une offre culturelle qui convient aux congressistes mais également aux visiteurs avec une augmentation de 25% de la fréquentation
Avec les Championnats du Monde de patinage artistique en mars dernier, les réservations hôtelières est de 50 à 80%. Depuis 2007, Acropolis a accueilli plus de 1 000 manifestations, 3 millions de visiteurs, 200 conventions et congrès internationaux.
Quelques exemples notables avec la sommet France-Afrique en 2010 avec la réception de 40 Chefs d’État ou les futurs Jeux de la Francophonie en septembre prochain.
La promotion économique à l’international fait partie des nouvelles compétences. La ville a 4-5 pays cibles dont le Qatar : « Avec plus de coordination entre les organisations de la communication et de l’événementiel sur la Côte d’Azur, nous serons plus efficaces ». Pour les perspectives pour la période 2013-2017, il s’agit tout simplement de « poursuivre la croissance du nombre de manifestations, de congrès et de conventions ».
Pour le Directeur d’Acropolis, il faut une fidélisation plus forte et peut-être la création d’un grand événement récurrent attaché au territoire : « Il faut de l’ambition ». D’ici 2017, Acropolis pourrait accueillir entre 40 et 50 manifestations par an dont le Congrès de Médecine Générale. « Si nous n’allons pas plus loin, nous régresserons ».
En concurrence avec de villes comme Paris, Barcelone, Singapour ou Milan, Nice a compris la nécessité de rénover ses infrastructures culturelles. Jean-Eudes Rebut estime que la Mairie « l’a compris avant tout le monde en mettant 20 millions d’euros, il y a 4 ans ». La fréquentation a augmenté de 20% l’an dernier. Acropolis devrait encore être le point de rendez-vous des conférences alors que l’Arenas sera le nouvel espace des futures expositions tout ceci dans un souci de préservation de l’environnement : « Nous avons reçu la norme 4001 Environnement ». faut savoir qu’« à Acropolis, les congrès durent en moyenne 3,5 jours alors que la moyenne nationale est de 2,5 jours ».
Pour finir Jean-Eudes Rabut tient à confirmer sa parfaite entente avec la politique de événementielle de la Ville: « Des actions qui s’appuient sur la politique dynamique et volontaire sur le marché du tourisme d’affaires ».
