Battus il y a trois semaines à Bruille (4-1), le Nice Cavigal TT reste invincible à domicile mais a tout de même dû partager les points avec l’US Fontenay-sous-Bois, hier soir à la salle Raoul-Dufy (3-3) en championnat de D1. Les Niçois, qui ont présenté à leur public leur dernière recrue, l’Espagnol Jesús Cantero, restent dans le bon wagon, à la poursuite du Caen TTC. Ils ont quasiment assuré leur maintien.
D’entrée de jeu, Jesús Cantero se voit opposé à Konstantinos Papageorgiou, n°35, de loin l’homme le plus fort de la feuille de match.
Pour sa première soirée sous son nouveau maillot, il a fort à faire face au Grec. Après avoir remporté le premier set, il s’incline dans les deux suivants. Il prend l’avantage dans la quatrième manche jusqu’à obtenir six balles de set. À ce stade, il voit hélas se concrétiser à ses dépens la remontée impossible de son adversaire, qui s’impose donc en quatre sets. Une fin de partie un peu frustrante pour l’Espagnol, qui aurait mérité de pouvoir disputer une belle.
De manière beaucoup plus surprenante, Marcos Madrid s’incline devant Mehdi Bouloussa. Après avoir facilement remporté le premier set et lâché sur le fil le deuxième, le junior français, membre de l’équipe de France, ne tremble pas dans les deux suivants et continue à produire de superbes coups droits et revers. Le Mexicain, malgré toute sa volonté, ne peut rien faire. Fontenay mène 2-0.
Dans ce championnat, le tennis de table est d’abord un sport d’équipe. Nice peut alors compter sur Admir Duranspahic. Le Bosnien permet au Cavigal de revenir à 2-1 en remportant en trois sets le match l’opposant à l’Israélien Omry Ben Ari. Une belle partie agrémentée de quelques points très spectaculaires.
La pause ne casse pas l’élan des Azuréens. Jesús Cantero remporte en effet sa première partie en rouge et noir. L’Andalou domine en trois sets très sérieux et très solides Mehdi Bouloussa. Sa prise en porte-plume, les effets délivrés par son revêtement à picots courts et surtout ses superbes frappes ont fait mouche, empêchant le Francilien d’installer son jeu. La belle machine est lancée.
La cinquième partie est de toute beauté. Mené deux sets à un par un Konstantinos Papageorgiou toujours aussi impérial, Admir Duranspahic trouve les ressources pour égaliser puis l’emporter au terme d’un cinquième acte quasi parfait. Le public niçois croit toucher du doigt la victoire.
Marcos Madrid revient à la table pour affronter Omry Ben Ari. Emprunté en début de soirée, le Mexicain ne parvient à trouver son relâchement habituel. Il tente de prendre le jeu à son compte mais commet trop de fautes. L’Israélien joue juste et profite de la situation pour mener deux sets à zéro. Dans un sursaut d’orgueil, Marcos remporte sur le fil le troisième et donne tout dans le quatrième mais il est trahi par son coup droit et ne peut empêcher Fontenay d’arracher le match nul à Dufy. Nul doute qu’il vivra des soirs meilleurs, lui qui a tant donné à Nice depuis dix-huit mois.
Lors de la onzième journée, dans deux semaines, Nice ira défier le SPO Rouen, l’un des favoris à la montée en Pro A, en Haute-Normandie. La prochaine rencontre à la salle Raoul-Dufy est programmée le 5 mars avec la réception des Jurassiens de Morez.
