Cette année c’est la 80° édition de la fête du Citron à Menton. Il faut se souvenir des lectures de notre adolescence, celles d’une période où jouer, se distraire et lire, enrichissait la connaissance et le savoir.
En cette époque où d’un clic on peut communique d’un pôle à l’autre ou n’importe où sur notre planète, il était inévitable de choisir ce pari de gentleman anglais, celui de faire le tour du monde en 80 jours.
Le roman de Jules Verne, écrivain déjà par le passé honoré à Menton, est page à page effeuillé pour le public. Tous les moyens de transports de cette fin de XIX° siècle et les plus insolites sont représentés. Le train est poussif, ses wagons brillent dans le soleil, puis ce sont les navires. Le Mogolia qui va de Brindisi nous mener aux Indes, mais on aura descendu le canal de Suez, puis arrivé dans ces contrées mystérieuses où la musique, les femmes, leurs danses lascives et leurs vêtements étincelants, hypnotisent l’âme.
Le héros, nouvel Ulysse rencontre un Indienne fascinante et cultivée. Il résiste à son charme et à dos d’éléphant poursuit son voyage, la Chine, un autre bateau, le Japon, d’autres ambiances, couleurs et expériences.
Après l’Asie c’est l’Amérique traversée en train où les wagons sont spécifiques, un pour chaque usage. Phileas Fogg a emprunté tous les moyens de transport possibles et du ballon à l’éléphant, passant par les trains et les bateaux, il arrive à Londres, lieu de son départ et pari gagné, il empoche les 20 000 livres Sterlings, enjeu de ce défi fou.
*Jules Vernes était visionnaire et aujourd’hui, même les champions de voile réalisent le tour du monde en des temps record. Quand vous entrez dans les jardins Biovès, le livre est ouvert devant vous et d’étape en étape, vous allez revivre cette passionnante aventure.
Ce voyage magnifique ne souffre pas du décalage horaire et pourtant vous irez tout au long de votre visite de pays en pays, et ferez-vous aussi ce tour du monde comme Phileas Fogg. On notera que les pays visités par le héros du romancier Nantais sont presque tous plantés d’agrumes.
On ajoutera qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie la fête du Citron.
Thierry Jan