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25 novembre 2024

L’avenir des droits des femmes

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Les Nations unies ont récemment indiqué que 800 femmes décédaient chaque jour durant la grossesse ou l’accouchement et qu’à chacun de ces décès venaient s’ajouter 20 autres femmes qui souffraient toute leur vie des suites d’une lésion, d’une infection, d’une maladie ou d’un handicap résultant de la grossesse, de l’accouchement ou d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions.


violence_femmes.jpgSelon des organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, les répercussions sont souvent catastrophiques lorsque les femmes et les filles n’ont pas accès à de bons services de santé ni aux informations appropriées. Dans de nombreux pays, l’absence d’autonomie et de pouvoir décisionnel des femmes et des filles constitue généralement un autre handicap.

Dans de nombreux pays, il est quasiment impossible pour les femmes et les filles d’avoir accès à des informations et des services de base dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive.

Cette situation s’explique parfois par le refus des États d’accorder la priorité à ce domaine ou d’investir des ressources dans celui-ci. Lorsque des services de santé sont disponibles, ils sont généralement concentrés dans les zones les plus riches et sont de fait inaccessibles pour de nombreuses femmes qui habitent trop loin ou ne peuvent supporter le coût du voyage.

Ce manque d’informations associé à un accès limité à l’avortement signifie que de nombreuses jeunes femmes n’ont d’autre choix que de poursuivre une grossesse non désirée ou de recourir à un avortement clandestin, pratiqué généralement dans des conditions dangereuses.

Selon les estimations des Nations unies, sur les quelque 19 millions d’avortements dangereux pratiqués chaque année dans les pays en voie de développement, 2,5 millions le sont sur des adolescentes, et les filles de 10 à 19 ans représentent 70 % des hospitalisations suite à un avortement dangereux.

Lors de la Conférence internationale sur la population et le développement, les responsables mondiaux ont également adopté un Programme d’action visant à faire évoluer la manière dont les politiques et programmes dans ce domaine sont conçus et mis en œuvre.

L’objectif recherché était de veiller à ce que le respect des droits sexuels et reproductifs, y compris la lutte contre les discriminations subies par les femmes dans l’accès aux soins de santé, soit traité en priorité dans toute politique démographique adoptée par les pays dans le monde entier.

Les représentants des États membres des Nations unies se réuniront de nouveau en 2014 pour évaluer les progrès accomplis depuis l’adoption du Programme d’action . Ils examineront en particulier les efforts déployés par les pays pour mettre en œuvre leurs engagements.

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