Sur le 50e Salon de l’Agriculture, au milieu des vaches, moutons et autres omnivores, les producteurs de toute la France participaient ce week-end au Concours Général. Résultat,14 médailles pour les professionnels des Alpes-Maritimes, 6 en or et 8 en argent. C’est surtout l’huile d’olive de Nice AOC qui en sort grande gagnante.
Comme chaque année, le Salon de l’Agriculture, Porte de Versailles à Paris, attire les curieux pour découvrir et goûter les animaux et produits du terroir français. Du Limousin à la Normandie en passant par le Charolais, toutes les espèces animales fermières deviennent les Stars jusqu’à dimanche.
Le week-end dernier, par le biais du Concours Général Agricole, beaucoup de professionnels pouvaient trouver la reconnaissance de leurs pairs. Trois catégories participent au Concours Général. Bien sûr les 2200 animaux, divisés en 7 espèces, les 16.000 viticulteurs et 4.000 producteurs, et enfin le concours pour les 10.000 jeunes professionnels du Salon.
Les Alpes-Maritimes ne sont pas en reste. Pour sa 122e édition, le Concours, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, a attribué 14 médailles dont 6 en or et 8 en argent aux producteurs du département. Cela montre encore son riche terroir à tout l’Hexagone. Et ce sont les oléiculteurs qui se sont encore mis sur le devant de la scène. L’huile d’olive de Nice AOC (Appellation Origine Contrôlée) a obtenu la plus belle des breloques à trois reprises. La Grassoise Monique Brault, Jacqueline Bellinot de l’Escarène et le moulin de Castagniers ont décroché l’or pour leur huile exceptionnelle.
Sur son champ de 2 hectares, Monique Brault cultive depuis 12 ans sur les hauteurs de Grasse une huile d’olive en culture bio et garantie sans pesticides. Avec des arômes d’artichauts crus, d’herbes coupées, de quelques notes d’amende et de fleurs de genêt, son huile prend toute sa saveur. Déjà médaillés pour certains lors des précédentes éditions, ils auront réussi à toucher le Graal. C’est ainsi un beau présentoir pour toute la profession sur le département.
Encore une preuve que l’huile d’olive de Nice est de première qualité. Comparée à beaucoup, elle garde une saveur particulière. La cuisine azuréenne se serait plus la même sans elle. Beaucoup de plats sont souvent accompagnés de cette belle liqueur verte. On peut citer l’huile d’olive de Puget-Théniers, de Menton, des Hautes Vallées. A noter également la double médaille, d’or et d’argent, pour François et Patricia Guérinot pour leur « miel de montagne » foncé et celui « de cru ».