Le Paris-Nice a débuté dimanche dernier avec des étapes de plaine et une autre de montagne hier à la Montagne de Lure. Mais c’est ce week-end que les choses pourraient bien vous intéresser avec l’arrivée sur la Promenade des Anglais demain après-midi et le contre-la-montre dimanche entre Nice et le Col d’Eze. Présentation et petit point sur la course.
Le Paris-Nice est toujours une belle préparation pour le prochain Tour de France. En une semaine d’épreuve, les 176 coureurs qui prennent le départ de la « Route du Soleil » se jaugent sur ce parcours piégeux. Après le Prologue, des étapes de plaines entre Saint-Germain-en-Laye et Nemours, Vimory et Cérilly, Châtel-Guyon et Brioude ; et une dernière plus vallonnée entre Brioude et Saint-Vallier, les choses sérieuses commençaient hier avec une arrivée à La Montagne de Lure.
La première véritable étape de montagne aura profité à quelques grimpeurs. Le plus opportuniste, Richie Porte. Le coureur de la Sky frappé un grand en attaquant à 1,7 km de l’arrivée en laissant Andrew Talansky, ex-leader du Paris-Nice, sur le bitume. Il fait coup double en prenant le Maillot Jaune. Mais attention, les écarts au Classement Général restent encore très serrés avant les deux dernières étapes et il devra faire avec ses plus proches concurrents (1). Le premier français au général est Jean-Christophe Péraud à 49 » du leader. Première élément de réponse demain avec l’étape la plus longue du Paris-Nice entre Manosque et Nice (220 km).
Demain l’arrivée se fera donc sur la Promenade des Anglais. Une étape casse-patte avec plusieurs difficultés dont les principales, les Côtes de Cabris et du Ferrier classées en première catégorie. Les écarts peuvent facilement se faire dans les montées avant une redescente sur la Tourrettes-sur-Loup puis Nice. Si une échappée de quelques coureurs se forme, elle pourrait bien aller jusqu’au bout. Pour le vainqueur, il faudra qu’il soit bon grimpeur, descendeur et rouleur à la fois. Autre hypothèse avec une arrivée au sprint. Il faudra alors compter sur Marcel Kittel, Alessandro Pettachi, Elia Viviani et consorts.
Mais c’est surtout dimanche que les cartes de la course pourraient bien être redistribuées. Avec le contre-la-montre (9,6 km), et une arrivée sur les hauteurs d’Eze, les spécialistes devraient creuser des écarts suffisants pour chambouler le Classement Général. Les coureurs n’auront pas de répit. Ils partiront directement du Boulevard Bischoffsheim vers la route de l’Observatoire. Quelques faux-plats pour récupérer avant de reprendre la montée vers le Col d’Eze.
