Vendredi 11 & samedi 12 mars – 21h au Théâtre Francis Gag – Nice
Le printemps approche, UBU aussi !
L’un apporte la vie et Ubu, nous l’espérons, un antidote aux forces grises.
Un rire hénaurme et la certitude renouvelée que le monde est une affaire trop fragile pour être confiée aux despotes de tout poil.
Si l’Ibis est visible en Egypte, l’UBU sera présenté les 11 et 12 mars au Théâtre Francis Gag à Nice et du 8 au 17 avril au Théâtre Alexandre III à Cannes !
Ubu d’Alfred Jarry peut-être vu comme une parodie de Macbeth !
Ou comment la Mère UBU pousse le Père UBU à devenir Roi de Pologne à la place du Roi de Pologne…
Pour ce faire, elle le chatouille à des endroits précis : son envie d’andouille, et la possibilité d’avoir un grand parapluie. Voilà comment, après avoir fait ses armes en expropriant le savant Achras de son propre appartement, le père UBU de fil en aiguille (ou plutôt : au fil de l’épée) va devenir Roi de Pologne et appliquer son programme : “Cornegidouille ! Me voici roi dans ce pays. Je me suis déjà flanqué une indigestion et je vais maintenant commencer à prendre toute la phynance, après quoi je tuerai tout le monde et je m’en irai.”
Alfred Jarry et Ubu…
Précurseur du surréalisme et du théâtre de l’absurde, JARRY entre au lycée de Rennes en 1888. M. Hébert, professeur de physique, incarne aux yeux de ses élèves « tout le grotesque qui est au monde ». L’enseignant devient le héros d’une littérature scolaire abondante, dont un texte intitulé Les Polonais. En classe de première, Jarry transformera « Les Polonais » en comédie : ce sera la plus ancienne version d’UBU ROI.
Proche de Marcel Schwob, d’Alfred et de Rachilde Valette, le trublion originaire de Laval parvient à se faire un début de réputation dans les milieux artistiques parisiens. Anarchiste convaincu, les œuvres délirantes de Jarry ne manquent pas de faire scandale, notamment lors d’une représentation au Théâtre de l’Oeuvre en 1896. L’écrivain, lecteur assidu de Rabelais, exerce des talents de poète symboliste avec des oeuvres comme “César antéchrist”, et de romancier avec “Les Jours et les nuits” et “Le Surmâle”. Créateur de la “pataphysique”, science des solutions imaginaires, définie dans “Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien”, Alfred Jarry entraîne dans son sillage de nombreux écrivains adeptes de la folie et de la dérision.
Texte : Alfred Jarry
Mise en scène : Alain Terrat &Thierry Vincent
Avec : Elodie Tampon-Lajarryette, Elise Clary, Jonathan Gensburger, Alain Terrat, Henry Manini, Thierry Vincent
Musique : Henry Manini
Une coproduction Cie B.A.L. (Arts Légers) – Théâtre Alexandre III – Théâtre Francis Gag