Fidèle à sa vocation de sensibilisation aux arts asiatiques, le musée départemental des Arts asiatiques proposera des ateliers d’origami, ou l’art du pliage de papier japonais, calligraphie chinoise, shufa, ou japonaise, shodo, et Sumi e.
Ils se déroulent les mercredis et samedis à 15 h, et sont ouverts aux adultes et aux enfants .
Que ce soit dans le quotidien ou l’exceptionnel, la gestuelle asiatique se veut harmonie entre technique et spiritualité, ainsi que l’illustrent les démonstrations des artistes des ateliers du musée.
Origami, ou l’art du pliage de papier japonais par Keiko Yokoyama
Mercredi 13 avril
L’art du pliage de papier japonais, signe de bonne éducation japonaise, est transmis depuis de nombreuses générations. Sans colle ni découpage, l’origami compte des centaines de modèles de pliages, comme les trois fondamentaux : la grue (le plus représentatif de l’esthétique japonaise par sa finesse), la grenouille (le plus plastique), et le crabe (le plus élaboré). A côté des modèles traditionnels, s’ajoutent sans cesse des créations contemporaines.
Calligraphie japonaise, Shodo, par Keiko Yokoyama
Samedi 23 avril
Le Shodo ou voie de la calligraphie est un art traditionnel japonais emprunt de spiritualité zen. C’est une discipline de référence pour les maîtres de toutes les disciplines traditionnelles du Japon. Considéré comme le plus essentiel de tous les arts car il révèle le mieux l’esprit-cœur de l’artiste, le but de la calligraphie japonaise est moins de réaliser une « belle œuvre » que de communier avec sa propre intuition.
Calligraphie chinoise, Shufa, par Lin Chi-Yi
Mercredi 20 avril
Parmi tous les arts, la calligraphie, Shufa, occupe en Chine une position privilégiée car les plus anciennes traditions chinoises prêtent à l’écriture un pouvoir magique : l’écriture est une prise de possession de l’univers dont elle sonde et perce les secrets. Bien que ce caractère sacré se soit progressivement estompé, la calligraphie constitue toujours une discipline spirituelle. Ainsi, moyen d’expression, la calligraphie permet à celui qui la pratique d’accomplir une expérience intérieure dont le but ultime est le perfectionnement de soi et la réalisation, par la création, d’une communion avec l’univers.
Art du dessin à l’encre, Sumi-e, peinture à l’encre par Sonia Stella
Samedi 30 avril
Le Sumi-e est l’art du dessin à l’encre, né en Chine puis codifié au Japon par les moines Zen dés le XIVe siècle. La technique utilisée est la même que dans les calligraphies chinoise et japonaise. Mais le Sumi-e représente une forme d’art à part entière : il s’agit plus de suggérer le sujet que d’en faire un portrait réaliste. Des lignes simples, tracées d’un seul trait d’encre noire semblent saisir l’essence même des choses.