A l’initiative de Jean Icart , conseiller général chargé de mission Inermodalité et LGV, des réunions importantes se sont déroulées à Breil sur la ligne de Breil-Coni.
On a constaté la forte motivation et le grand intérêt des différents bassins de vie, vallées des Paillons et de la Roya, pour le développement du transport ferroviaire.
Mais aussi l’insatisfaction quant à la situation existante.
Hélas une fois encore, les voyageurs ont le sentiment d’être négligés. Le trafic ne correspond ni aux attentes ni aux promesses, comme l’a révélé le comité de ligne qui s’est tenu en fin d’après-midi à Drap.
Or l’optimisation de la ligne permettrait de traiter plusieurs problèmes : celui de l’asphyxie de la vallée des Paillons tournée exclusivement vers Nice (40.000 voitures/jour), les besoins de mobilité de la vallée de la Roya, et la liaison vers Turin, cœur d’une région prospère.
Les lignes ferroviaires transfrontalières doivent faire l’objet d’un traitement global en connexion avec la voie littorale, grâce à une gestion largement partagée par les collectivités françaises, italiennes et la Principauté de Monaco.
La coopération des acteurs, français, italiens, monégasque, est une voie prometteuse qui mérite d’être approfondie, par la concrétisation d’une structure ad hoc comme un GECT Groupement Européen de Coopération Territoriale.
C’est ce qui preconise une étude, en poussant un projet de réseau local transfrontalier pour lequel est souhaitable que le consensus se fasse pour qu’il arrive à son terme au plus vite.
