Dans le cadre de leurs actions auprès des enfants et adolescents hospitalisés, les Dames de Lenval ont initié un atelier d’écriture, après avoir organisé plusieurs concours de dessins.
Ce projet s’inscrit dans la lignée de nombreux autres projets de lutte contre l’illettrisme, en particulier celui de la Caisse des Dépôts qui soutient la Fondation Lenval depuis des années et celui de la Ville de Nice sous l’impulsion de Raoul Mille.
Une quarantaine de jeunes patients ont participé tout au long de l’année scolaire à cet atelier d’écriture, sous la conduite des enseignants, sur le thème de la mer.
« Nous avons proposé aux enseignants de l’école à l’hôpital, sous l’égide de sa directrice, Sylvie Lagrange, de gérer cet atelier dans le cadre du temps scolaire hospitalier, laissant les jeunes patients libres d’y participer, sachant que leur seule et véritable récompense serait la publication de leurs textes et poèmes.
Nous avons tous été bouleversés et émerveillés du résultat et nous avons remis ces cahiers édités grâce au soutien de la Caisse des Dépôts.
Didier van Cauwelaert a accepté avec gentillesse et enthousiasme de parrainer cette opération, et a dédicacé à nos jeunes patients leurs cahiers. » précise Christiane Scoffier.
Dans sa préface Didier van Cauwelaert nous fait partager son émotion : «
En lisant les textes de ces enfants, je me suis laissé entraîner par leurs rêves, leurs peurs, leurs joies, la fulgurance ou le patient travail de leur talent. J’ai fait connaissance avec ce qu’il y a de plus fort en eux. Je les ai écoutés, compris, aimés à distance. J’ai rêvé dans l’écho de leurs rêves. J’ai mis parfois des visages sur leurs mots, des noms sur leurs maux. Je me suis revu hospitalisé comme eux à leur âge, devant cette mer qui malgré tout nous donne des ailes lorsque nos jambes nous trahissent. …./..
Je sais, amis lecteurs, que tous ces poèmes que vous allez découvrir sont des chemins de guérison. A vous de les emprunter pour vous sentir mieux, plus riches de l’espoir ou de la détresse qu’ils expriment ; à vous de transformer vos émotions de lecture en pensées bénéfiques, dirigées vers ces jeunes poètes de l’hôpital Lenval, parce que le rêve est le médicament de l’âme. Un médicament sans effets indésirables, qui rend plus efficaces et moins pénibles les traitements administrés au corps. Un médicament d’amour qui soigne aussi bien celui qui le reçoit que celui qui le donne.»