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25 novembre 2024

Le Nice Jazz festival sous le signe de la Soul

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Le programme de ce soir sera placée sous l’égide de la Soul Music avec, côté scène Masséna, Charles Bradley à 19h30 suivi de Macy Gray à 20h30 et pour finir Seal et son Commitment tour à partir de 22h. Du côté du théâtre de verdure, les vainqueurs du Nice Jazz Off, Jérôme Vinson Trio ouvriront les débats à 19h30 précédant le Trombone shorty & Orleans Avenue à 20h15 pour finir avec Avishai Cohen à 22h.

Charles Bradley
Lundi 11 Juillet – 19h30 – Scène Masséna

Charles Bradley fait partie des représentants les plus imminents de la scène Soul de Brooklyn. A 62 ans, il sort un premier album brut de pomme à l’ancienne. Sa voix est le véritable témoin d’un vécu fait de galères. Une voix rauque et un profond feeling font de lui un soul man comme on en fait plus. La soul, il la vit vraiment de l’intérieur.
Du Maine à l’Alaska, il a sillonné le continent américain, enchaînant les petits boulots alimentaires tout en exerçant sa passion à côté sur des scènes anonymes.
C’était sans compter sur sa rencontre avec le producteur des Dap-Kings et fondateur de Dunham Records. Son timbre rugueux à la beauté poignante et son énergie intense sur son album « No Time for dreaming »

Macy Gray
Lundi 11 juillet – 20h30 – Scène Masséna

« The Sellout », le premier album depuis plus de 3 ans de la chanteuse-compositrice couronnée au Grammy Award, sortira simultanément chez Concord Records aux Etats-Unis et Universal Music Group à l’international. « The Sellout », qui présente douze nouvelles chansons, a été co-écrit et supervisé côté production par Gray à Los Angeles tout au long de l’année 2009. L’album a été mixé par le quadruple vainqueur du Grammy Award Manny Marroquin à qui on accorde le crédit des singles classés au top 10 de Lady Gaga, Jay Z, Rihanna, Alicia Keys, Kanie West et John Mayer.

Parmi les collaborateurs de cet album, citons T.I., Bobby Brown, Kaz James de Bodyrockers, et Slash, Duff McKagan et Matt Sorum respectivement anciens membres de Guns N’ Roses et Velvet Revolver.

« The Sellout raconte comment j’ai trouvé mon salut en étant juste moi-même plutôt que ce que d’autres pensaient que je devrais être », dit la chanteuse punchie. «J’en étais à un stade de ma carrière où j’ai essayé tout ce qui m’était demandé et, ce faisant, j’ai perdu de vue ma vraie nature ». Mélodies étincelantes, pénétrations lyriques personnelles irradient « The Sellout », qui est une authentique déclaration faite avec assurance par l’une des plus douées des forces créatives de la musique contemporaine.

Seal « The Commitment Tour »
Lundi 11 juillet – 22h00 – Scène Masséna

Seal, de son vrai nom Seal Henry Olusegun Olumide Adelo Samuel est né le 19 février 1963 à Londres. Auteur compositeur et interprète. Son registre musical est très varié allant de la pop, rock, soul jusqu’à la house…

Deux ans après son incroyable album de reprises «Soul », certifié disque de diamant avec près d’un million d’exemplaires vendus, Seal opère en 2010 un retour très intime avec « Commitment », il revient à ses premières amours.

Sur ce dernier opus de 11 morceaux, il trouve le ton juste pour chanter l’amour et les sentiments dans un style pop-soul soft. La voix de Seal se caractérise par son timbre très particulier et suave. Dans ce registre, il nous offre le meilleur de son talent en nous interprétant le son des ballades de ses débuts. Sur ce dernier projet, sa collaboration avec le producteur américain David Foster ajoute une couleur qui traduit un savoir faire incomparable.

Trombone Shorty & Orleans Avenue
Lundi 11 juillet – 20h15 – Scène Théâtre de Verdure

Le nouvel album de Troy « Trombone Shorty » Andrews, Backatown, est l’œuvre d’un artiste rare : capable non seulement de susciter un respect sans réserve parmi des légendes du jazz, dégageant une énergie qui hypnotise à la fois le public et les rock-stars internationaux (Lenny Kravitz, présent sur l’album)…

Avec un mix sans précédent de rock, funk, jazz, hip-hop et soul à sa disposition, il se devait de créer un nom pour le son qui est sa signature : Supafunkrock! Troy Andrews est le genre de musicien qui n’arrive qu’une fois par génération, et Backatown est le témoignage le plus récent – et le plus limpide – d’un art aussi singulier que son talent brut.

Expert en matière de trombone et trompette, Troy Andrews joue également d’autres instruments: il applique les mêmes talents et la même discipline féroce à son propre instrument vocal de tendance Soul, comme en témoigne cet album, où il est entouré de son groupe Orleans Avenue—Mike Ballard (basse), Pete Murano (guitare), Joey Peebles (batterie), Dwayne Williams (percussions), Dan Oestreicher (saxophone baryton)—tous des virtuoses, et de prestigieux invités : Allen Toussaint (sur sa composition « On Your Way Down »), Lenny Kravitz (guitare et voix sur «Something Beautiful ») et Marc Broussard (chant sur « Right to complain »).

Avishai Cohen
Lundi 11 juillet – 21h30 – Scène Théâtre de Verdure

Sur son dernier disque en trio « Gently Disturbed », ultime opus publié sur le label qu’il a fondé (Razdaz Recordz) avant sa signature chez Blue Note, Avishai Cohen clôturait comme un symbole le banquet musical par une pièce baptisée Structure in Emotion – une mélodie qui lui tient à cœur puisqu’elle figurait déjà sur le premier disque qu’il enregistra pour sa propre structure dès 2003, « Lyla ».

Car si la musique d’Avishai Cohen délivre un torrent d’émotion(s), jamais elle ne verse dans la guimauve, dans le lyrisme déplacé ou l’art pompier. Non, la structure des morceaux, leur architecture intime, se révèle surprenante, à rebondissements, à retardement comme on le dirait d’une bombe mélodique pacifique et salvatrice. Ses compositions retiennent l’émotion en bride pour mieux la faire fleurir, pour que son énergie ne se perde pas dans la route qui la mène aux tympans des auditeurs.

Avec « Seven Seas », le natif de Jérusalem installé aujourd’hui à Tel Aviv devenu l’un des jazzmen les plus populaires de cette dernière décennie pousse cette démarche artistique à son comble. ». Le contrebassiste franchit un nouveau palier dans son ascension artistique.

A 40 ans, on pourrait parler du fameux « album de la maturité », si cela ne véhiculait pas une connotation si « sérieuse ». Non, on n’est pas sérieux à 40 ans, et Avishai Cohen conserve toujours son côté « gently disturbed ». Parlons alors plutôt de l’album de la mixité et peut-être que nous approcherons de la réalité d’un disque-odyssée : avec son titre sous forme de clin d’oeil aux légendaires « Sept Mers », « Seven Seas » s’impose comme l’aventure la plus palpitante et riche en rebondissements de la discographie du musicien israélien.

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