Samedi 24 septembre 2011 à 9h00 place du Plateau du Mont Boron (Ligne bus n°14)
Tout au long de l’année, la Maison de l’Environnement propose gratuitement une programmation riche avec des expositions, des conférences, des débats, des actions pédagogiques….
Samedi 24 septembre, la Maison de l’Environnement et le jardin botanique proposent aux amoureux de la nature de participer à la préservation du site exceptionnel du Mont Boron.
Il s’agit concrètement de procéder à l’arrachage d’une espèce invasive, le senecio ou séneçon du Cap, qui, par son développement exponentiel « étouffe » la végétation indigène. Au cœur du site, une zone de 1.000 m² très colonisée sera le lieu idéal pour l’expression de la participation éco-citoyenne.
Le programme :
Pour commencer cette matinée, 50 volontaires se verront proposer une sensibilisation aux plantes invasives par un botaniste du jardin botanique de Nice (durée environ 30’).
Ensuite, pendant environ 2 heures, petits et grands participeront à l’arrachage du senecio avec l’aide des services de la Mairie de Nice. Le matériel adéquat sera fourni.
Pourquoi arracher les plantes invasives ?
Un des aspects d’une gestion respectueuse de l’environnement consiste à limiter, voire éradiquer lorsque cela est possible, ces espèces envahissantes. Bien sûr nous nous sommes appropriés cette végétation qui fait désormais partie de notre paysage. Il est parfois difficile d’admettre que de si jolies plantes puissent s’avérer si néfastes pour l’environnement.
C’est pourtant une réalité que l’on ne peut aujourd’hui ignorer !
Il a été reconnu que les espèces envahissantes sont la deuxième cause de perte de biodiversité, immédiatement après la perte ou disparition des habitats dans le monde (Convention sur la Diversité Biologique, 2000).
L’utilisation de ces plantes, aussi jolies soient-elles est donc à limiter et même à proscrire dans certains cas et leur arrachage est donc une action très bénéfique pour l’environnement.
Pourquoi arracher le Séneçon du Cap présent au Mont Boron ?
Introduite en 1936 dans la région comme plante ornementale, cette variété s’est depuis invitée dans de nombreux espaces naturels et notamment au Mont Boron. Très prolifique, elle menace d’étouffer la végétation indigène du site, très riche et diversifiée, comportant notamment plusieurs espèces protégées, endémiques ou patrimoniales.
