En présence des acteurs publics partenaires du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, Christophe Mirmand, Préfet des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Maire de Nice et Président du CLSPD, Benoit Kandel, représentant Eric Ciotti,Président du Conseil général des Alpes-Maritimes et Eric Bedos, Procureur de la République ont signé ce lundi le nouveau texte « novateur et partenarial ». de la Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance pour les trois années à venir.
La Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la délinquance remplace le Contrat Local de Sécurité. Comprenant 3 axes, 10 objectifs opérationnels et 2 innovations pour plus de réactivité et d’efficacité, cette stratégie, approuvée en conseil municipal et établie de façon partenariale entre la Ville de Nice, l’Etat, le département ou encore des opérateurs locaux (bailleurs, transporteurs…), mobilise l’ensemble des partenaires autour d’enjeux partagés.
La sécurité est un problème sociétal majeur, rendu vif dans la perception des gens par la diffusion de l’information qui connecte et amplifie tout événement négatif.
Mais comment faire de la sécurité qui est, avant tout un droit des plus faibles et démunis, sans faire du sécuritaire qui touche aux libertés de chacun et ,encore une fois, en premier lieu des moins forts?
Comment relier la prévention à la répression, rendant la première le pilier de base de l’éducation aux valeurs civiques et aux devoirs du civisme et l’autre, l’instrument de la rééducation et non tout simplement celui de la punition fin à soi-même, simple acte de la vengeance de la société envers le fautif?
La réponse est facile: il n’y a pas de solutions miracles ni de recette clé en main.
Il y a seulement la capacité et la volonté de mettre en jeu un menu d’options non pas alternatives mais complémentaires, la disponibilité de jouer en équipe et non pas de tirer la couverture à soi.
Il y surtout une méthode: essayer de comprendre l’origine des fautes et la raisons des comportements des fautifs, faire du doute une force et non pas un acte de faiblesse, considérer les indicateurs une mesure et non pas un résultat, savoir que le solutions viendront avec la durée.
Et, pour en finir, coopérer les uns avec les autres pour un objectif commun.
Apparemment c’est comme ça que ce passe à Nice et tout le monde a voulu le témoigner: si le maire, responsable de la politique locale de prévention de la délinquance, l’Etat et plus particulièrement la police nationale est garant de la sécurité et du maintien de l’ordre public. Les responsabilités et les moyens pour y parvenir sont pleinement partagés.
L’Etat dans ses différentes représentations mais aussi le Conseil général et la Justice ont fait preuve d’une réelle coopération tant dans l’impulsion des actions.
Le bilan du CLS est globalement favorable. Les résultats obtenus sont à la hauteur des objectifs assignés. Les orientations développées signé en 2009, ont débouché sur des actions concrètes et quantifiables.
Les axes prioritaires tels qu’ils avaient été fixés ,d’une part , sur le renforcement de la prévention en direction des auteurs et des victimes et, d’autre part, sur l’amélioration de la tranquillité publique ont été réalisée (plus de 80 %) de manière conforme aux engagements pris dans le CLS. De nombreuses actions ont été très positives.*
En futur, La stratégie sera donc nécessairement partenariale avec l’Etat, le département ou encore les opérateurs locaux et permettra de mobiliser l’ensemble des partenaires autour d’enjeux partagés.
Les perspectives envisagées seront la conséquence de l’amélioration des pistes de travail définies de commun accord.