Demain, samedi 24 mars, à 10h, sur la place Masséna de l’autre côté du jardin Alber t 1er, les militants sèmeront quelques graines rustiques.
- Pourquoi ?
Le but est d’attirer l’attention des médias et des passants sur la question agricole et environnementale, grande oubliée de la campagne présidentielle de 2012. À l’opposé du processus de marchandisation du vivant porté par la droite, la FNSEA et les lobbies semenciers, les écologistes rappellent l’urgence d’adopter un nouveau modèle agricole. L’agriculture intensive n’est pas viable à long terme : pollution des airs, des sols et des eaux, dangers pour la santé des agriculteurs et des consommateurs, assèchement et défertilisation des champs, etc.
- Que proposent les écologistes ?
Face à ce phénomène, il est temps d’accompagner la transition vers une agriculture paysanne et relocalisée. Les pouvoirs publics doivent notamment aider l’installation et la reconversion des fermes en agriculture biologique. Le principe de liberté d’échange et de culture des semences paysannes doit également être acté par la loi afin de préserver la société du monopole de quelques multinationales sur le vivant.
- Et à Nice ?
À Nice, la thématique agricole et environnementale concerne l’ensemble de la population. Dans un milieu toujours plus urbanisé, les écologistes estiment qu’une agriculture vivrière doit être préservée, ainsi que des espaces cultivables en ville tels que les jardins partagés, les jardins de réinsertion sociale, les jardins éducatifs, etc. Dans ce contexte, mener une action de guérilla jardinière sur le lieu de la future « coulée verte » du centre-ville prend tout son sens : l’enjeu est de proposer des espaces verts pour l’ensemble de la ville et non pas uniquement que pour l’esthétisme du centre ainsi que de porter la demande des quartiers et associations pour avoir des jardins partagés, véritables espaces de vie socialement et écologiquement utiles.