Les Alpes-Maritimes comptent désormais 55 415 chômeurs (chiffres de
décembre 2011 de Pôle Emploi). Il s’agit d’un bien triste record,
logique quand on sait que le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 35% en 5 ans dans le département, soit 15 000 personnes.
Quelle réponse apporte Christian Estrosi – doublement concerné puisque maire de Nice et président de la Métropole, voire triplement en tant qu’ancien ministre délégué à l’industrie – face à ce bilan très
inquiétant ? La provocation ! « Si le chômage augmente, c’est parce que
nous créons des emplois. Notre territoire compte des emplois de très
haut niveau, et ces salariés viennent avec leurs conjoints, qui
deviennent parfois demandeurs d’emploi » déclare-t-il aujourd’hui dans
Métro.
D’après la Chambre de Commerce et d’Industrie, ce phénomène
concernerait autour de 500 personnes seulement…
Il est grand temps d’en finir avec ce maire méprisant du peuple et de
ses souffrances. Il est grand temps d’en finir avec cette mauvaise copie
du président bling-bling, avec celui qui se déplace en hélicoptère ou en
voiture blindée, et considère le Fouquet’s comme une brasserie populaire (et ne déjeune qu’à La Petite Maison, se faisant même installer une petite zone piétonne personnelle autour de l’établissement !).
Les élections présidentielles et législatives seront pour Christian
Estrosi un avertissement. Les élections municipales permettront de
rendre enfin Nice aux Niçois, de s’attaquer à leurs problèmes et
notamment de faire de la diminution du chômage dans notre ville une
priorité.