Même si d’autres ont fait un choix différent, les radicaux de gauche des Alpes-Maritimes avaient décidé de se consacrer exclusivement à la campagne électorale présidentielle.
Chacun a ainsi pu constater la forte implication du PRG 06 : distribution de tracts, porte-à-porte, participation aux meetings (avec notamment la présence de Christian Taubira), participation à un débat sur la jeunesse, organisation d’une université citoyenne, participation à des réunions d’appartement…
Au final, nous avons évidemment accueilli avec beaucoup de bonheur la victoire de François Hollande, candidat qui avait été choisi à l’issue de la primaire de la gauche, avant d’être investi à la fois par le PS et par le PRG.
Comme tout parti politique indépendant, le PRG présentera des candidats aux élections législatives, dans toute la France, pour porter ses valeurs et défendre ses idées.
Concernant les Alpes-Maritimes, le PRG 06 a pris acte, avec regret et étonnement, de la décision du PS de ne pas reconduire l’accord électoral de 2007 portant sur la 3e circonscription. Il est pourtant évident que, compte-tenu de l’implantation du PRG au sein de cette circonscription – notamment dans les 5e et 7e cantons – seul un candidat radical de gauche est en mesure d’arracher la victoire.
Plus globalement, nous remarquons que, dans les Alpes-Maritimes, sur les 18 candidats actuellement proposés ou soutenus par le PS (9 titulaires et 9 suppléants), aucun n’est radical de gauche. Cet ostracisme à l’égard d’un parti qui a pourtant fait le choix du rassemblement (participation à la primaire de la gauche, présentation d’un candidat commun dès le 1er tour de l’élection présidentielle) est évidement inacceptable.
Force est de constater que le PS a renoncé à avoir des candidatures d’union PS/PRG dans les Alpes-Maritimes, département où l’UMP et le FN ont pourtant un poids considérable.
Les radicaux de gauche des Alpes-Maritimes, en accord avec leurs instances nationales, décident de présenter les candidats suivants :
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Fabrice Lachenmaier, maire PRG du Mas, dans la 2e circonscription ;
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Jean-Christophe Picard, président départemental du PRG, dans la 3e circonscription.
