Destination Bharati ce week-end à Nice

Bharati ? Mais qu’est ce donc ? Ou plutôt devrais-je dire : qui est-ce ? Bharati est une jeune femme symbolisant tous les charmes et les traditions indiennes. Elle s’éprend de Siddartha, ingénieur d’origine indienne, élevé à Los Angeles, incarnant le modernisme.

Mais Bharati, c’est aussi le titre de cette histoire d’amour mise en scène dans un grand spectacle musical made in Inde, avec 100 artistes : danseurs, musiciens, acteurs, narrateur, acrobates, specialistes des arts martiaux.

Ce spectacle a déjà été présenté à Nice au mois de mars dernier. Ce qui ont eu le privilège d’y assister n’en sont toujours pas revenus de ce voyage.

Le 14 et le 15 octobre 2006, la troupe sera de retour sur Nice avec dans le seul but de vous faire visiter l’Inde en 90 minutes, enfin, du moins vous en donner un savoureux avant-goût le temps d’un spectacle musical.

Mais avant de vous souhaiter « Bon voyage », Nice Première a téléphoné en Inde pour discuter avec un certain Monsieur Loyal, alias le comédien et acteur indien, Rahul VOHRA

Nice-Première : Présentez-nous le rôle que vous tenez dans Bharati.

Rahul VOHRA : Je suis le narrateur de Bharati. C’est Monsieur Loyal. J’accompagne le spectacle à travers le voyage vers l’Inde.

N-P : Qu’est ce qui vous a encouragé à participer à ce spectacle ?

R.V. : Je suis comédien et acteur de cinéma. On m’a proposé un rôle qui m’intéresse beaucoup. J’apporte mon savoir, mes compétences d’acteur, de comédien et de metteur en scène. Je suis quelqu’un qui a travaillé beaucoup en Inde, en France. Touts ces « moi » se rassemblent dans l’inter moi qui est le narrateur de Bharati.

N-P : Comment définirez-vous ce spectacle en quelques mots ?

R.V. : C’est une découverte de l’Inde, d’une Inde accessible, une Inde à la fois moderne et très très traditionnelle. Ce spectacle est une explosion de couleurs, de sentiments, d’actions, de lumières, de chansons, de danses, de paroles, de légendes, de contes, de traditions….

N-P : C’est un voyage ! Avec Bharati, on voyage en Inde en restant en France ?

R.V. : J’espère qu’on vous amène quand même ailleurs pendant ces deux heures. En fait, dans ce spectacle, on prétend vous emmener ailleurs. Vous êtes ni en France, ni en Inde, mais ailleurs, sur une autre planète.

N-P : Vous êtes acteur en Inde, comment définirez vous le cinéma bollywoodien ?

R.V. : Bollywood, c’est une appellation qui est donnée à tout le cinéma indien. Mais il y a aussi du cinéma d’auteur, du cinéma commercial également. Certains films sont faits à Bombay, d’autres dans le Sud de l’inde, à Manache, à Kalkuta. .. Il y a beaucoup de cinéma indien. Mais je crois que c’est un sobriquet qui englobe tout : le cinéma indien, c’est Bollywood. Mais, il est vrai que le cinéma populaire en Inde, c’est la comédie musicale avec un acteur, une actrice et un histoire d’amour.

N-P : Où avez-vous appris le français ?

R.V. : Avant tout, en Inde, où j’ai fait ma maîtrise. Puis à Paris où j’ai obtenu un DESS. J’ai eu de très bon prof… (sourire)

N-P : Vous avez déjà joué en France ?

R.V. : Oui, J’ai joué avec Pierre Arditi dans un téléfilm qui s’appelait « Passeur d’enfants » sur TF1. C’était extraordinaire de travailler avec quelqu’un comme Pierre. J’ai accompagné Jean-Claude Carrière pendant ses voyages, lorsqu’il écrivait le « Dictionnaire amoureux de l’Inde ». J’ai pas mal de liens avec la France.

N-P : A quel acteur ou actrice français aimeriez -vous donner la réplique ?

R.V. : Avec le grand Jean-Paul Belmondo.

N-P : Des Projets ?

R.V. : Jouer, jouer …. Et jouer (Rire).

N-P : Théâtre ou cinéma ?

R.V. : : C’est pareil. J’ai de la chance car je fais un métier où, même quand on va bosser, on va jouer. Je suis très content de dire « Je vais jouer » alors que les autres gens disent : « Je vais travailler ». Je vais sûrement faire des films en France. En Inde, il y a un film qui va sortir cette année. Mais avec Bharati, ça ne me laisse pas beaucoup de temps, parce qu’on est « overbooké » pendant des années.

N-P : Pour terminer, si je vous dis « Premier « ou « Première », à quoi ou à qui pensez-vous ?

R.V. : A la chaîne Paris Première mais Premier chez nous, c’est le Premier Ministre.