A l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle, les leaders du PRG Jean-Christophe Picard, président départemental et et Patrick Mottard, conseiller général, ont clairement indiqué que leur objectif est de constituer des listes d’union de la gauche dans le maximum de communes.
Concernant le cas spécifique de la ville de Nice, les radicaux de gauche ont adopté la motion suivante :
« Dans un esprit de responsabilité, les radicaux de gauche souhaitent privilégier la constitution d’une liste de large rassemblement car c’est la seule alternative crédible à l’UMP et au FN.
La question de la tête de liste – c’est-à-dire du futur maire en cas de victoire – ne doit pas être escamotée. Il n’est évidemment pas envisageable qu’elle soit choisie par les adhérents d’une seule des composantes de la liste d’union.
C’est pourquoi, depuis septembre dernier, le PRG propose l’organisation d’une primaire ouverte, sur le modèle de celle organisée lors de l’élection présidentielle.
Force est de constater que le PS 06 n’a pas souhaité débattre de cette question avec ses partenaires potentiels. Au final, Nice sera la seule grande ville pour laquelle cette solution ne sera pas examinée par les instances nationales du PS !
Nous en prenons acte.
Dès lors, nous proposons une rencontre avec l’ensemble des formations politiques de gauche favorables à un tel rassemblement afin de décider, ensemble, de la méthode permettant de choisir la tête de liste , du programme , d’une charte éthique, de la représentativité et l’ouverture de la liste ».
Seront-ils écoutés par les autres partis et formations politiques de la même orientation ?
Face à la locomotive Estrosi et au fort ‘électorat frontiste, le succès ou, a minima, la présence au deuxième tour ne peuvent que passer par une liste d’union avec un programme novateur qui puisse impulser une dynamique électorale.
Autrement, la gauche niçoise ne pourra que viser une défaite honorable et se voir à nouveau dans l’opposition pour la prochaine mandature.
