« Je remercie les partenaires qui ont permis cette rénovation d’avoir conservé une maison traditionnelle Niçoise. Je suis heureux de voir qu’ainsi le quartier de Cimiez se rajeunit grâce à cette opération ». Jean-Pierre Mangiapan, conseiller général, voit dans la silhouette des nouveaux et satisfaits locataires une possibilité de revivifier un quartier Niçois à l’image si peu dynamique. Les 7 logements (1 T2 et 6 T3) sont idéaux pour les jeunes couples avec des loyers très abordables pour Nice : 416€ pour le T2 et 508 pour les T3. Ils sont alloués en P.L.S (Prêt Locatif Social) Cette inauguration est en fait un symbole confirmé par les propos du Préfet Dominique Vian : « Le lieu et l’opération sont symboliques. Ils montrent ce que nous souhaitons : conserver une cité avec une alchimie savante, reconstruire la ville sur la ville en s’adossant à son passé. » Monsieur le préfet rappelle que le département est attractif et qu’il faut sans cesse rechercher et trouver des logements supplémentaires pour que chaque actif puisse tout le long de sa vie choisir son habitation selon ses envies.
Le Sénateur Maire Jacques Peyrat n’élude pas la crise du logement et annonce avec fierté : « La ville de Nice a mis à disposition 1100 logements en 2005. On avait promis 1800 logements sur cinq ans en 2003, avec 700 de plus on aura rempli notre objectif. Sur les 200 000 m² de Nice Méridia, 40 000 seront réservés pour loger les actifs ».
La Ville de Nice a en fait accéléré la cadence sous la menace de l’Etat et de ses sanctions aux villes qui ne respectaient pas l’ANRU. Sanctions qui n’en étaient pas comme l’a souligné le Préfet Dominique Vian en égratignant quelque peu Jacques Peyrat. « Les sanctions » se transforment, en fait, en subvention des autres communes un système basique de redistribution des biens.
Une certitude, avec la qualité architecturale, le confort intérieur de la bâtisse et l’emplacement géographique, de nombreux Niçois doivent être jaloux de ses sept nouveaux locataires.
