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22 novembre 2024

Affaire Semiacs : La situation reste chaude, la polémique ne s’estompe pas

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L’affaire Semiacs, qui voit son directeur général délégué accusé par des employées subalternes de pratiques illicites que, pour mémoire, l’intéressé se refuse de reconnaître est maintenant de ressort du Tribunal correctionnel qui en décidera le 3 septembre prochain. C’est à cette instance qui revient la responsabilité de se prononcer. Mais d’un fait personnel (encore que public) on est en train de verser dans le cas politique.


semnice-2.jpg D’abord, le président de la société (et le Premier Adjoint de maire de Nice) a déclaré qu’il s’agissait d’une action montée à des fins politiques : Par qui et pourquoi ?

Ensuite, les interventions d’Emmanuelle Gaziello (conseillère municipale d’opposition et membre du Conseil d’aministration de la Semiacs) semblant gêner beaucoup de monde, celle-ci a déclaré d’avoir été l’objet de menaces verbales et physiques aux abords du lieu de réunion du Conseil d’administration.

Pour Robert Injey (PC, conseiller municipal et métropolitain) :  » Ces méthodes scandaleuses, dignes de pratiques mafieuses, ne sont pas pour nous étonner et n’entament en rien notre détermination sur ce dossier. Nous y donnerons une suite sur le plan judiciaire. ».

De quoi entretenir un climat lourd de suspicion autour de cette affaire qui est pourtant simple : Soit M. Alonzo est coupable des faits qui lui sont reprochés par les plaignantes et dans ce cas des conséquences administratives (pour celle pénales c’est au Tribunal de décider) sont inévitables, soit les plaignantes sont des menteuses et ce seront elles qui devront en supporter toutes les conséquences.

Tout cela devrait se faire dans le calme et avec le recul indispensable pour une affaire délicate et qui touche la vie privée des personnes impliquées qui méritent respect et discrétion.

Le reste ne sert à rien, sauf, peut-être, à d’autres fins et objectifs qui ne sont pas encore avoués mais qui pourraient bien expliquer certaines choses.

Parfois plus que ses ennemis, il faut se regarder de ses amis !

Communiqué de Benoît Kandel, président de la Semiacs

A la demande des deux collectivités actionnaires de la SEMIACS, un Conseil d’administration exceptionnel s’est réuni.

En premier lieu, le conseil d’administration a pris acte de la suspension des fonctions de directeur général délégué de Monsieur Henri ALONZO, telle que décidée par la justice et m’a autorisé à initier les démarches nécessaires au recrutement d’un directeur général délégué par intérim.

Par ailleurs, le conseil d’administration a approuvé le lancement d’un audit externe relatif à la gestion stratégique et financière de l’entreprise sur la période 2005 – 2013.

Réaction de Emmanuelle Gaziello, conseillère de la Semiacs

En principe, la mise à pied conservatoire est rémunérée sauf si la sanction définitive est une faute grave ou lourde. En cas de poursuites pénales, les faits fautifs reprochés au salarié sont généralement suffisamment graves pour justifier une faute grave ou a fortiori une faute lourde.

Dans l’intérêt de l’entreprise et de ses salariés j’ai proposé au CA une mise à pied conservatoire, sans traitement.

Une proposition refusée, qui aurait mis un pied d’égalité entre les salariés car Mme Jamouli, plaignante, a été mise à pied – avec perte de salaire- par la direction de la SEMIACS à titre conservatoire depuis le 26 mai.

L’iniquité de traitement serait-elle de mise à la SEMIACS ?

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