Michel Anthony est né à Perak, en Malaisie. Il vit et travaille à Nice. Il se consacre entièrement à la sculpture depuis 2003. En provenance de ce lointain pays,Michel Anthony a jeté l’ancre au coeur de la ville de Nice depuis quelques années pour des raisons affectives.
Il partage son temps dans son minuscule atelier du Vieux-Nice, dans cette insolite Vieille-ville et son autre port d’attache , la belle et mystérieuse Toscane où il réalise ses sculptures à la fameuse « Fonderia d’Arte » Massimo Del Chiaro à Pietrasanta, et ce en bonne compagnie avec quelques géants de l’art : Giuseppe Penone, Fernando Botero, Igor Mitoraj….
Modeste, élégant, Anthony Michel mérite un grand éclairage sur son oeuvre. Autodidacte, citoyen du monde, Michel Anthony résume en quelques mots son projet artistique personnel et cohérent: «De mes expériences dans la mode, j’ai gardé le goût d’habiller, le goût d’accorder les couleurs. Mes sculptures donnent la forme au vide. Je fais une esquisse, au crayon sur papier, puis je la peins sur toile, et à partir de là, je fais la maquette en plâtre. La technique est traditionnelle , celle de la cire perdue ».
Pourtant, rien ne prédestinait ce navigateur à une vie d’artiste…
Dès l’âge de 8 ans, Michel Anthony récolte le caoutchouc dans les champs d’hévéas de Malaisie. Famille modeste, vie difficile, petits boulots… ses ambitions le poussent rapidement à quitter la Malaisie, destination les mers du Sud-océan indien, détroit d’Oman.
Devenu skipper professionnel, il gère à Ceylon une agence de pêche au gros : marlin bleu, thon jaune, requin marteau . Ces couleurs, il les retrouvera quelques années plus tard à Milan chez Ken Scott, un peintre américain passé couturier qui va révolutionner la mode italienne dans les années 80.
Michel Anthony, son premier assistant, mélange les couleurs à la main, dessine les tissus qui habillent des clients aussi prestigieux que Brigitte Bardot ou Jackie Kennedy… tout en suivant les cours de l’école Fine Arts de Brera ainsi que ceux de l’école des Arts Appliqués « del Castello ».
C’est de cette époque que datent ses premières peintures, des abstractions dont il continue aujourd’hui encore à ordonnancer les couleurs et les formes géométriques.
Pour se donner entièrement à la sculpture, Michel Anthony décide de quitter Milan et s’établit à Nice où il connait sa future femme qui malheureusement le laisse seul quelques années après suite à une maladie.
La sculpture en bronze exige non seulement des qualités artistiques, mais aussi une réalisation sans faille. Après quelques expériences locales peu satisfaisantes, Michel Anthony décide de trouver une fonderie qui corresponde à ses attentes et à ses exigences techniques.
En Italie, à Pietrasanta près de Carrare, il y a bien la célèbre fonderie Massimo Del Chairo , le bronze, son polissage et sa patine ont ici une qualité qui n’existe nulle part ailleurs.
Sa première sculpture obtient le Premier Prix Prestige de l’Europe, à Nice en 2005. Suivent d’autres prix comme le Prix du Jury pour sculpture, Aigle de Nice,
Dans son atelier du Vieux Nice*, Michel Anthony continue de créer et d’honorer les commandes institutionnelles comme privées, de Malaisie, du Japon ou d’Italie.
