Dans un match disputé sans spectateur, Nice s’impose dans la difficulté par le plus petit des écarts 2 buts à 1. Bien aidés par les errements défensifs de l’arrière garde Rennaise, les aiglons se relancent dans ce championnat à défaut encore de se rassurer.
Pour ce match, Claude Puel a pu compter sur son sérial buteur Dario Cvitanich, absent lors de la première journée et la différence est nette. Finisseur sur le premier but et impliqué dans le deuxième but de Pied, l’attaquant de poche argentin démarre fort sa saison. Un atout offensif salvateur pour le club azuréen.
Dans un match fermé où aucune des deux équipes n’arrivait à faire la différence, Super Dario, comme on le nomme dans les tribunes du Ray ou les forums du Gym, a surgi pour débloquer le compteur buts du dernier quatrième de ligue 1. Pourtant, les nicois ont touché deux fois les montants des buts de Costil, le gardien rennais. Mais, deux grosses erreurs de la défense Rennaise ont permis aux hommes de Claude Puel de l’emporter.
Sur le premier but, Théophile Catherine manque complètement son dégagement de la tête sur un centre de Bauthéac. En embuscade, Dario Cvitanich ne se fait pas prier pour ouvrir le score. Sur le second but c’est au tour de Jebbour de passer au travers en cafouillant un ballon dans la surface. Pied n’en demandait pas tant pour crucifier Costil. Auparavant, les bretons avaient réussi à égaliser sur un superbe enchainement de l’attaquant portugais Nelson Oliveira prêté par le Benfica Lisbonne, cet été.
Après cette égalisation, personne n’était en mesure de dire qui pouvait reprendre l’avantage tant le jeu fut pauvre en intensité. On peut penser que sans ces deux erreurs, Nice ne l’aurait probablement pas emporté. Un constat que déplore philippe Montanier l’entraineur Rennais : « On leur a carrément donné le match ».
Au final, les aiglons pourront retenir la victoire et la bonne rentrée de Cvitanich mais de gros problèmes persistent en défense. A écouter Claude Puel, le contenu affiché est pleinement satisfaisant et le fond de jeu est bon. Mais, attention tout de même à ce genre de victoire en trompe l’œil, véritable cache misère d’une équipe toujours en rodage notamment sur le plan défensif. Espérons pour les aiglons que le discours de satisfaction affiché par son coach devant les journalistes ait été différent dans l’intimité du vestiaire après la rencontre.
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