Le Festival d’Opérette niçois fête ces 12 ans, c’est un événement culturel majeur pour la ville de Nice. Melcha Coder présidente de l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Nice (‘ARON), présente No No Nanette, une comédie musicale et «La vie parisienne», un opéra comique du compositeur français Jacques offenbach.
Chaque année, 1200 événements culturels se déroulent à Nice, soit 3 par jour, le Festival d’Opérette en fait parti depuis 12 ans. L’opérette est un style musical où se mêle chant, danse et chorégraphie. L’opéra lui se veut plus traditionnel, il s’agit d’une oeuvre chantée, souvent en langue italienne. «L’opérette s’avère plus difficile à monter et à préparer» affirme Melcha Coder.
Il faut d’excellents chanteurs, venus parfois de très loin, capables d’interpréter différentes chorégraphies. Serge Manguette danseur à la comédie musicale No No Nanette confirme :« nous devons être polyvalents et très bons».
Melcha Coder n’accepte pas «la «médiocrité». L’exigence est la qualité nécessaire pour réaliser une opérette digne de ce nom. Elle ne tolère d’ailleurs aucun retard, aucun délai n’est accorder pour les membres de l’équipe n’étant pas à l’heure.
Des comédies musicales à la française
La présidente de l’association ARON, responsable de l’opérette No No Nanette annonce «cette opérette d’un nouveau genre va swinger et bouger». Cette comédie musicale purement française est composée de 8 danseurs et d’un orchestre philharmonique.
La vie parisienne du compositeur Jacques Offenbach créée le 25 septembre 1873 sera interprété à l’opéra niçois. Opéra burlesque qui caricature la société parisienne, l’ivresse et la fête prennent ici le dessus. Pour Serge Manguette, la vie parisienne représente «le champagne et l’élégance».
Une participation active de la mairie
Le Festival d’Opérette vit grâce aux subventions attribuées par la municipalité niçoise. Elle permet à cette manifestation culturelle de faire face aux nombreux événements qui animent toute l’année la ville de Nice.
Melcha Coder déclare avec fierté : «sans appui de la mairie, nous ne pourrions pas monter tout ça et ainsi créer toutes ces opérettes».
Un autre intervenant, le Conseil Régional attribue des aides financières au Festival d’Opérette. Le montant total de la contribution s’élève à près de 30 000 euros.
Somme malgré tout insuffisante, puisque la présidente d’ARON estime qu’une opérette coûte au moins 300 000 euros.
La fidélité du public est sa récompense. Leur présence s’avère tout aussi importante.