L’association Polychromes lance son 5ème festival du film gay et lesbien. Du 27 septembre au 13 octobre des projections traitant de l’homosexualité auront lieu dans les salles de cinéma de Monaco à Marseille.
Polychromes une association à vocation culturelle propose son festival cinématographique « Ze Festival ». Anciennement appelé «festival cinématographique d’un genre à l’autre», Polychromes offre la possibilité de voir les meilleurs films et documentaires sur l’homosexualité.
De nombreux films étrangers, argentin, chilien ou encore iranien seront diffusés en majorité dans les salles obscures niçoises. Les villes de Monaco et Cannes programmeront elles aussi des projections sur grand écran.
Le but de l’association n’est pas seulement de montrer des films engagés. Son rôle est double, toucher un large public, les collèges sont les premières cibles.
Lutter contre l’homophobie
Le directeur de l’association Jean Flores explique : «le public scolaire est concerné, il faut le toucher, des séances seront présentées à l’école, en particulier aux collèges, cibler les 4ème et les 3ème».
Sensibiliser les collégiens à la différence, ici l’homosexualité permettra de limiter les actes homophobes en milieu scolaire.
La mission de l’association culturelle est aussi de combattre l’homophobie et de promouvoir la culture gay, lesbienne et transexuelle.
Des aides nécessaires
Les militants prennent part activement à l’épanouissement de Polychromes. Les bénévoles permettent à l’association de vivre, ils en font la force.
Jacky Siret vice président précise : «la participation et l’engagement de nos bénévoles sont les bases de l’association».
Les subventions attribuées à Polychromes aident depuis 5 ans « Ze festival » à se maintenir chaque année.
Le Conseil Régional et la mairie niçoise allouent 12 000 euros au festival du cinéma gay, lesbien, bi et trans. Certains organismes comme l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) accorde près de 5000 euros. Les aides sont un appui considérable, cependant, le festival coûte en réalité plus de 36 000 euros. Les différents soutiens financiers ne couvrent qu’une partie des dépenses.