Une petite « bombe » circule dans le milieu politique : Eric Ciotti ne soutiendrait pas (le conditionnel est d’usage) Gaston Franco, l’inoxydable maire de Saint-Martin-Vésubie, dans la course pour la (ré)élection à la mairie.
A vrai dire, quelques bruits filtrait de ci de là mais…on en dit tellement en ce moment ! De plus, on connaissait les excellents rapports entre les deux hommes politiques, Eric Ciotti étant né dans le chef-lieu de la Vésubie.
Comment oublier aussi que c’est grâce à la démission de ce même Gaston Franco que l’actuel Président du Conseil Général avait pu trouver un siège de conseiller général et, dans la foulée, le fauteuil de premier magistrat du département qu’il occupe aujourd’hui.
Il est vrai que Gaston Franco avait été largement récompensé de sa générosité avec la position de tête de liste départementale pour les élections régionales pour devenir successivement député européen.
Mais, apparemment, l’heureux élu du soutien d’Eric Ciotti serait Christian Airaut, l’actuel premier adjoint. Comme quoi…
Mais, les oreilles des murs font aussi état d’une probable présence, sur la liste de ce dernier, de Caroline Magne-Ciotti qui ferait ainsi ses débuts officiels en politique, histoire de s’échauffer pour un possible, voire probable bond plus important : Un siège au Conseil Général à l’occasion des prochaines élections qui verront la mise en exécution du principe de la parité qui demandera aux partis de mettre en place un enrôlement massif de candidates féminines.
Et qui pourra nier la compétence personnelle et politique de la femme du président du Conseil Général ?
Reste à comprendre, si l’information se révèle confirmée, l’attitude de Christian Estrosi, le canton de la Vésubie faisant partie de sa circonscription électorale pour la députation. Gaston Franco étant un de ses plus fidèles alliés et un bon relais vers les électeurs de son territoire, quel parti prendra le Député-Président-Maire en cas d’un bras de fer entre le maire sortant et son nouveau concurrent ? Eric Ciotti ayant indiqué qu’il souhaitait voir Christian Airaut, l’actuel premier adjoint, conduire la liste aux prochaines élections alors que le député européen, Gaston Franco, ne semble pas enclin à se laisser écarter.
Il y aura, là aussi, une clé de lecture intéressante pour comprendre si cet épisode est une première brèche d’une présumée prise de distance entre les deux cadors de la droite niçoise.
D’ailleurs, c’est bien à l’automne que tombent les feuilles, non ?
