En effet, cet ilot largement remporté par Rudy Salles en 2002 avec 71 % des suffrages loin devant Isabelle Gérard représentante du Front National avec 29 % des 34572 votants.
La premier tour les ayant départagé n’ayant pas vu d’autres candidatures se démarquées avec tout de même un peu moins de 5 % pour la candidate PC, Marie Billi.
Rudy Salles semble une nouvelle fois partir en grand favori pour une réélection probable mais c’est sur l’échiquier de gauche que les mouvements se sont fait plus pressants ces derniers jours avec une candidature surprise d’Elodie Jomat (PRG) et de Jean-François Knecht (PS) qui semble bien faire l’effet d’un pavé dans la mare socialiste niçoise qui a fait savoir par le biais d’un communiqué cinglant de la Fédération qu’elle n’entérinait pas cette décision et qu’elle réunirait dès ce soir ses instances fédérales pour trancher un sujet qui semble être bien épineux pour le rose niçoise.
« J’ai toute confiance en Jean-François Knecht et je soutiens toutes ses initiatives. C’est d’abord et avant tout un ami qui a bien plus de positif que de négatif dans sa balance politique. » Patrick Mottard ne semble pas partager l’avis de la fédération en partant pour quelques jour de vacances.
« Jean-François Knecht ne s’est nullement auto-désigné mais a simplement accepté la proposition d’Élodie Jomat qui est libre de choisir son suppléant. Personne ne lui en voudra d’avoir fait le meilleur choix possible ! » Jean-Christophe Picard, responsable local du PRG06 tente de dédramatiser une situation qui devient brulante en alimentant de nombreuses conversations dans les couloirs de la gauche azuréenne.
Alors crime de lèse-majesté ou application d’un accord national, les heures qui viennent diront à quelle sauce le JFK niçois sera encore mangé !
Bref, la compétition initialement inégale dans la troisième circonscription niçoise risque fort d’être un tantinet plus musclée pour un Rudy Salles qui voit ainsi arriver un tandem insolite mais qui a déjà rejoint plusieurs soutiens dans la vie politique niçoise. Jean-François Knecht ayant reçu le soutien du de ses collègues du Conseil Général et de son Président, Christian Estrosi, pour ses derniers déboires sur le dossier du Grand Stade de Nice.
Côté UMP justement, c’est l’impasse puisque aucun candidat ne portera les couleurs du parti de Nicolas Sarkozy ce qui promet donc une belle joute électorale entre l’UDF et l’alliance PRG/PS.
Décidemment à Nice, c’est vraiment pas classique !
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