Marie-Christine Arnautu (FN/NBM), Christian Estrosi (UMP), Patrick Allemand (PS) et le duo Peyrat/Icart (DvD) composent actuellement la grille de départ des prochaines municipales niçoises qui auront lieu les dimanches 23 et 30 mars prochains. Toutefois, il semble quasiment certain que le casting ne soit pas encore bouclé…
Dans ce nouveau grand prix électoral, le maire sortant, Christian Estrosi occupe, sans grande surprise, une pôle position confortée par un bilan récemment renforcé par des réalisations comme l’Allianz Riviera ou encore la Promenade du Paillon.
Derrière lui, sur la seconde ligne, Marie-Christine Arnautu et Patrick Allemand piaffent d’impatience d’en découdre lors des futurs débats, et si pour l’élu socialiste, le combat se jouera en « souterrain » dénonçant le coût de la prochaine ligne de tramway, du côté de la candidate frontiste, cela se jouera plus au niveau de l’insécurité au cœur de la ville et surtout dans ses abords.
Sur la troisième et dernière ligne, le nouveau duo Jacques Peyrat/Jean-Auguste Icart a déjà, semble-t-il fixé sa principale cible , Christian Estrosi. Alors que le Front de Gauche présentera le communiste Robert Injey qui, lui, aura deux cibles : Le même Christian Estrosi sur le plan local mais aussi la politique gouvernementale au plan national. On attend également le résultat du sondage interne des Verts qui devront choisir entre faire liste commune avec le PS au premier tour ou tenter l’aventure en solitaire. Enfin, on remarquera la disparition de l’écran de Philippe Vardon après la farce de la vraie/fausse inscription au mouvement de Marine Le Pen.
Pour tous les opposants, un point commun : La dette de la ville et de la métropole (L’une étant liée à l’autre) avec le maire sortant sur le banc des accusés pour dilapidation d’argent public !
Une question se pose tout de même à quelques mois du scrutin, est-ce qu’une autre écurie se présentera sur la ligne de départ ?
Bien entendu, on entend parler de nombreux tours de chauffe d’élus locaux, qui, écartés de leur formation politique, s’imaginent bien au sein d’une éventuelle autre liste, voire en tête de celle-ci, sans doute histoire de régler certains comptes sur fond de campagne électorale.
Olivier Bettati et Benoît Kandel ou encore Marc Concas et Jean-Christophe Picard… Autant de noms qui ne sont plus en odeur de sainteté auprès de Christian Estrosi pour les deux premiers ou de Patrick Allemand, pour les deux autres. Les bruits et rumeurs font, bien entendu, état de déjeuners, de dîners et autres rencontres plus ou moins formelles mais, pour le moment, rien n’est encore confirmé, et encore moins suggéré par aucun des quatre hommes politiques locaux. La décision la plus difficile à prendre restant certainement toujours la même : Qui en n° 1 ?
Si cette hypothèse venait à se confirmer, bien malin celle ou celui qui pourrait dire sur quelle ligne il faudrait placer ce nouvel attelage ? Des hommes politiques de droite comme de gauche et une liste composée de personnages publics niçois, la deuxième ligne de départ composée du PS et du FN pourrait bien voir un nouvel arrivant sans coloration politique.
Mais, les jours défilent, et pour espérer sortir vainqueur des « qualifications », il ne faudra certainement pas trop attendre de peur de ne pas avoir le temps de se forger une véritable identité de candidat. Un faux départ est sans doute un grand risque pour des jeunes politiciens qui ne vont pas risquer de se brûler les ailes sur lesquelles on y trouve parfois encore un peu de duvet.
Bref, les moteurs vrombissent déjà dans les stands et il est à parier que les premiers tours de chauffe devraient être des plus intéressants dans les jours qui viennent. Reste encore à choisir la bonne équipe, les bons pneumatiques et, surtout, à éviter la sortie de route !
