Cette arrêté avait été demandé par Eric Ciotti , président du Conseil général et pourfendeur de la ligne dure contre l’immigration roms. D’ailleurs , il a saisit cette occasion pour fustiger la politique nationale: « Je dénonce donc une nouvelle fois la passivité et le laxisme du Gouvernement qui ne font qu’aggraver une situation devenue intolérable ».
« Après avoir fait constater mi-octobre par huissiers de justice que des campements illicites s’étaient de nouveau installés sur les communes de Nice et Saint-Laurent-du-Var, sur les berges du fleuve Var, j’avais alors saisi le Tribunal Administratif de Nice, afin que ces occupations soient démantelées pour des raisons de sécurité mais surtout de respect des lois de la République »- a-t-il réagit.
Pour ajuter: « Il vient aujourd’hui de me donner pleine satisfaction, comme le 7 mai dernier, lorsque nous nous étions retrouvés dans une situation similaire. Au-delà de l’urgence de la situation, le juge des référés a notamment relevé que la présence de ces campements présentait de graves risques en matière d’hygiène, de salubrité, de sécurité pour leurs occupants mais aussi pour les populations proches et l’environnement, et il a en conséquence enjoint aux occupants, sans droit ni titre, de quitter les terrains en cause avant le 22 novembre 2013 ».
Et maintenant que va-t-il se passer ?
La réponse d’Eric Ciotti est tranchante: « Une fois de plus, si les populations sommées de quitter les lieux s’y refusent, je demanderai au Gouvernement le concours de la force publique. Il est d’ailleurs regrettable que, depuis l’évacuation au mois de mai dernier, la situation au plan départemental ne se soit pas améliorée. La valse des installations illicites et des requêtes en référé, au plan local, l’illustre ».