Jacques Peyrat a inauguré sa permanence électorale en présence d’une bonne centaine de ses fidèles supporters et de son allié Jean Icart avec lequel l’ancien maire de Nice composera une liste commune*.
Plutôt en bonne forme et combattif, Jacques Peyrat a exprimé son répertoire habituel : La crise confiance des français envers le pouvoir, la crise économique et les conséquences sur l’emploi, les problèmes de sécurité, l’immigration excessive et mal maitrisée. Résultat final : Une France en déclin et une perte de son identité.
Les mêmes maux que l’on retrouve, selon lui, à Nice, où la population devra faire face à la crise financière de la municipalité qui, malgré les négations de Christian Estrosi (rebaptisé pour l’occasion, le « tyran »), existe bel et bien et qui sera aggravée par le coût des travaux en souterrain de la ligne 2 du tramway que Jacques Peyrat juge une erreur gigantesque en rappelant à son successeur les plus de 8 kilomètres construits sous sa gestion à lui contre les à peine 350 mètres de la mandature du maire actuel.
Polémiques mises à part, que le débat électoral nous aidera à éclaircir, ce démarrage de campagne a servi aussi pour qualifier la liste Peyrat-Icart ou Icart-Peyrat de « Rassemblement de forces ni à gauche, ni à droite » et ouverte à d’autres contributions. Un appel clair que Jacques Peyrat a voulu adresser publiquement aux Benoît Kandel, Olivier Bettati et autres Marc Concas mais qui nous laisse plutôt dubitatif sur son issue.
Plus probable par contre, l’adhésion de Philippe Vardon et de Nissa Rebela qui, après le refus de Christine Arnautu et du FN, doivent décider si tenter leur chance en solitaire ou intégrer la liste Peyrat-Icart.
Cet agrégat proposera-t-il une image cohérente et un programme commun à l’électorat ?
A suivre…