La lecture de l’article du quotidien d’information Nice Matin en date du 22 novembre 2013 sur le dossier de la Gare du Sud a amené Jacques Peyrat à dresser quelques observations sur celui-ci.
Dans la mesure où il était effectivement un acteur de ce dossier, l’ancien maire de Nice estime que l’équité aurait voulu qu’il soit interrogé en la matière : » Il est assez désagréable d’être présenté comme un empêcheur de tourner en rond, alors que ma seule et unique préoccupation est l’intérêt général et la protection des intérêts de la ville de Nice, et donc des Niçois. ».
L’ancien édile rappelle que le terrain de l’ancienne Gare du Sud a été acheté par la Mairie de Nice, sous sa mandature, pour la somme de 12 Millions d’euros, afin d’y réaliser une rénovation urbaine comprenant un nouvel hôtel de ville, un gymnase, un parking, une médiathèque, une crèche, un poste de police, une caserne de sapeurs pompiers et un jardin public.
Bien que ce projet d’intérêt général se soit adapté aux exigences du Ministère de la Culture qui avait classé le bâtiment à la demande de Christian Estrosi qui n’a pas hésité à annuler cet ambitieux projet pour finalement payer de très importants dédommagements financiers. Jacques Peyrat cible donc ses critiques : « Christian Estrosi n’est donc pas le mieux placé pour parler de blocage, puisqu’il est largement responsable des retards pris dans le précédent projet qui de facto est devenue la friche urbaine qu’il prétend dénoncer aujourd’hui. »
Et de rajouter : « Compte tenu des énormes anomalies juridiques et financières sur ce nouveau projet, mais aussi de la stupéfaction des niçois d’apprendre que Christian Estrosi avait cédé à un opérateur privé pour un euro symbolique un terrain acheté avec leurs impôts pour 12 millions d’euros, j’ai effectivement déposé un recours, puis un appel devant les juridictions administratives pour sauvegarder les intérêts de Nice et des Niçois qui vivent difficilement la gabegie financière de la municipalité de Monsieur Estrosi depuis son accession à la Mairie en mars 2008.
La bataille des municipales est bien lancée pour le soldat Peyrat !
