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22 novembre 2024

Travail collaboratif et sécurité web en ateliers à Nice

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Nous sommes loin d’être tous égaux devant l’outil informatique, et c’est pour cela que l’espace de co-working « Les Satellites », situé à Nice, propose des cycles d’ateliers animés par des professionnels du monde de l’informatique. Prêts à enlever les moufles ?


www.jpg Et pour en savoir un peu plus sur ces ateliers, nous avons rencontré Olivier Revollat qui conduira deux ateliers sur « Le travail collaboratif » et « La sécurité sur le web ». Deux thématiques qui ont le vent en poupe ces dernières années et dont on ne connait que la partie immergée des icebergs qu’elles sont en réalité.

Et pour cela, quoi de mieux qu’un véritable Géo Trouvetout du web en la personne d’Olivier, développeur web et administrateur système/réseau Linux depuis plus de 10 ans, et, avant tout un vrai passionné de technologies Libre dite « Open Source ».

Alors, il est libre Olivier ? Il y en a même qui disent qu’il l’ont vu voler !

En savoir plus sur les ateliers : www.lessatellites.fr/coworking-teletravail/campus-coworking-10-8-0-0.html

Nice Premium : Olivier Revollat, en quoi consistent vos formations informatiques au Campus des Satellites ?

Olivier Revollat : Le « Campus » est un évènement qui se déroule tous les jeudis dans l’espace de co-working « Les Satellites » à Nice et dont le but est de mettre en contact les personnes qui travaillent sur place avec les acteurs du web : Entrepreneurs, développeurs, designers…

Personnellement, je suis développeur web et je souhaite donner cette formation pour présenter des outils qui faciliteront le travail des développeurs, ainsi qu’une autre formation à destination d’un public plus large afin de sensibiliser les gens sur les questions de sécurité informatique.

NP : La première parlera du travail collaboratif et décentralisé, pouvez-vous nous en dire plus ? Ce type de travail collaboratif connait une évolution assez importante non ?

OR : Le réseau Internet peut rendre possible la collaboration avec des gens à l’autre bout du monde sans qu’il y ait de hiérarchisation (ni de centralisation) dans la gestion du « projet ». Ces concepts peuvent paraître flous au premier abord, un exemple sera donc plus parlant.

C’est grâce à des méthodes de travail collaboratives et décentralisées qu’on a vu naître dans les années 90 un projet qui est maintenant reconnu par tous les professionnels pour sa pérennité et sa puissance : le système d’exploitation « Linux ».

Et même si vous n’en avez jamais entendu parler, Linux se cache derrière presque tous les sites Internet sur lesquels vous surfez tous les jours. Ce fabuleux projet a pu voir le jour en permettant à tout le monde d’apporter sa contribution (selon les compétences de chacun, cela peut être technique ou non, par exemple traduire de la documentation). Ce modèle de développement décentralisé est l’opposé du modèle pratiqué dans les grosses sociétés informatiques où tout est hiérarchisé.

Toutes ces années d’expérience (où les gens devaient « bidouiller » pour coordonner leur travail) ont fini par aboutir à un outil nommé GIT (ainsi que GitHub, un des sites permettant d’héberger les projets). GIT qui donne la possibilité à chacun et en quelque clics de contribuer rapidement à un projet et sans trop se soucier des questions techniques soulevées par le travail décentralisé.

NP : Votre seconde formation aborde la sécurité sur le web, tout un programme n’est-ce pas ?

OR : En effet c’est un gros sujet. Et en 2 heures je ne saurais être exhaustif. Mon but sera de partager mes connaissances auprès d’un public qui connaît bien l’usage d’Internet (la partie émergée de l’iceberg mondial), mais pour qui les menaces auxquelles il est susceptible d’être exposé restent mystérieuses.

Je voudrais démystifier l’aura qui existe autour de la sécurité sur Internet et montrer qu’il est relativement simple de faire comprendre aux gens les risques, la façon de se protéger. J’espère aussi éveiller chez eux une curiosité qui les poussera à être actifs face aux risques sur internet et non passifs.

Par exemple, il n’est pas prudent de se reposer à 100% sur un « logiciel de sécurité » quelconque et de croiser les doigts en espérant que toutes les attaques s’arrêtent devant sa porte.

NP : Quels ont les pièges principaux à éviter pour bien protéger son ordinateur ?

OR : Avant même la « Technique », il faut du bon sens : le simple esprit critique permettra d’éviter beaucoup d’attaques de type « phishing » par exemple.

Si je devais choisir un seul conseil, je dirais : maintenez à jour votre navigateur internet, et utilisez des valeurs sûres comme Firefox ou Chrome. Ensuite il y a quelques bonnes pratiques permettant de contrer l’essentiel des risques que je détaillerais dans ma formation.

NP : D’autres projets d’ateliers dans votre escarcelle virtuelle ?

OR : Je suis avant tout développeur de site internet et dans ce domaine les méthodes de travail évoluent à un rythme impressionnant. Pour bien réussir, il faut avoir les bons outils et rien que ce sujet mérite une formation complète auprès des développeurs en herbe.

NP : Et enfin, pourquoi faut-il venir à ces ateliers ?

OR : Je suis enthousiaste à l’idée de partager des connaissances et mon objectif principal est de faire réfléchir les gens par eux-mêmes !

Les personnes ne vont pas repartir après 2 heures de formation en étant des experts en sécurité informatique. Mon but est qu’ils aient compris globalement la problématique et qu’ils sachent ensuite chercher par eux-mêmes l’information.

Et pourquoi ne pas rester en contact pour continuer d’échanger, de questionner, sur des forums, mailing list, en somme… Rester curieux !

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