Porté par un projet fédérateur, le Stade Niçois caracole en tête de sa poule de fédérale 3 à la fin des matchs aller. Un classement en adéquation avec les objectifs fixés par les dirigeants et le staff technique. Soutenu financièrement par la municipalité, ce club au passé glorieux, veut à nouveau briller sur la scène rugbystique.
Sept victoires, une défaite, un match nul, le bilan du Stade Niçois est quasi parfait après la fin de la première partie de saison. Renforcé par l’arrivée de sept joueurs à l’intersaison, le groupe niçois fait partie des favoris pour la montée. Attendu comme l’épouvantail de la poule par ses adversaires, le club azuréen livre un combat à chaque rencontre.
Quatre places sont à prendre pour jouer les barrages d’accession en fédérale 2. Un but tout à fait atteignable pour les hommes du coach Grégory Baldacchino. La saison dernière, Nîmes avait été un obstacle fatal en deuxième tour de barrage. Cette année, le club pourrait affronter l’ogre Saint-Etienne tout juste rétrogradé administrativement de Pro D2.
Une perspective qui ne fait pas peur à Grégory Baldacchino : « On est des compétiteurs, on essaye de voir les choses autrement, le but est d’aller le plus loin possible. On se doit de battre n’importe quelle équipe, mais après en finissant premier de la poule on éviterait Saint-Etienne en barrages. On en est conscients. »
Entraineur des catégories jeunes au RC Toulon, le coach niçois a un parcours bien rempli comme joueur. Déjà leader charismatique de ses différentes équipes, Gregory Baldacchino mesure la différence entre le groupe de la saison dernière et celui de cette année : « L’année dernière, Nîmes nous avait battu, on était pas encore prêts, on n’avait pas le même effectif, ni de préparation suffisante, tous les critères n’étaient pas réunis pour pouvoir monter. Cette année on a une meilleure équipe même si rien n’est fait. » Un constat lucide et à la fois pertinent sur un club en pleine reconstruction, situé dans une région pas vraiment passionnée par l’ovale.
Formateur de métier, Gregroy Baldacchino arrivé en début de saison dernière, est satisfait du projet établi sur cinq ans alliant ambitions sportives et pérennisation au niveau administratif:
Dans la lumière de la fin des années 70, le Stade niçois se reconstruit à présent dans l’ombre. Marqué par les erreurs du passé, le club monte modestement son regard vers l’avenir.