L’OGC Nice enchaine une septième défaite consécutive. Une triste série confirmée par un revers sur la pelouse de Reims en toute fin de partie (1-0). Une habitude pour une équipe affaiblie mentalement, impuissante face à la spirale négative.
Pour ce match, Claude Puel avait décidé d’innover avec un système en 3-5-2. Genevois, Pejcinovic et Bodmer occupant l’axe central de la défense. Une tactique inédite qui va perturber les Rémois durant la première période. Nice est à l’aise et se procure quelques occasions. Sans être particulièrement dangereux, les Aiglons montrent de meilleures dispositions par rapport à leurs derniers matchs.
Le Stade de Reims, plus tranchant en contre, aurait néanmoins dû obtenir un pénalty sur une main de Kolodziejczak dans la surface. Hormis cette action litigieuse, les Hommes d’Hubert Fournier ne parviendront pas à inquiéter Lucas Véronese jusqu’à cette 93ème minute fatale. Les Niçois, comme les matchs précédents, sans être transcendants ne parviennent pas à mettre leurs quelques occasions au fond. Dario Cvitanich muet depuis 4 matchs est le symbole de ce blocage offensif. Derrière, Bruins, Digard, ou encore Bauthéac n’arrivent pas à prendre le relais de l’argentin, imprécis devant la cage.
Et, comme une évidence, alors que le public Rémois siffle ses protégés, l’OGC Nice encaisse un but au plus mauvais moment. Charbonnier vient mettre son plat du pied pour crucifier Veronese à la toute dernière seconde du match. Quelques minutes avant, Eysseric voyait sa frappe contrée passer de peu à côté de la cage d’Agassa. Nice est K.O, à l’image de Claude Puel incrédule, dépité, devant la cruauté de ce que peut être par fois le football.
17ème de Ligue 1, le club azuréen ne sait plus comment faire pour sortir du cauchemar. Samedi prochain, les Aiglons affronteront Sochaux à l’Allianz Riviera dans une rencontre qui sentira la peur. L’occasion de prendre une bouffée d’air frais à quelques semaines de la fin des matchs aller.
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