Si il y a eu le discours d’adieu de Madame le maire de Coaraze, commune qui quitte la métropole pour intégrer la communauté du Pays du Paillon, la bienvenue a été adressée aux nouveaux arrivants : Gattières, Le Broc, Bonson et Gilette. Au total, 49 communes formeront partir du 1er janvier prochain la Métropole Nice Côte d’Azur.
Telle aura été la délibération la plus significative d’une séance d’hier sans aucun point vraiment important et avec une opposition à la limite du … silence !
Il est vrai que les attentions de toutes et tous sont actuellement portées sur les prochaines élections municipales et qu’une partie des occupants actuels de l’amphithéâtre du CUM, dans la majorité comme dans l’opposition , ne retrouvera son strapontin au printemps. Qui va à la chasse…
Juste pour mémoire, on peut citer la convention provisoire entre la Métropole et la Régie d’Eau Azur, le temps que celle-ci dispose des moyens de son fonctionnement (En 2015 Nice aussi la rejoindra), la mise en oeuvre d’un Programme d’Intérêt Général à l’échelle du territoire métropolitain pour la requalification du parc privé, de résorption l’habitat indigne et de lutte contre le logement vacant et une délibération qui définit l’intérêt métropolitain des équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs. Quelques petites escarmouches de ci, de là (rien de bien grave) entre majorité et opposition ont agrémenté le débat.
Enfin, deux décisions de poids même si à moyen et long termes (2017) : L’une, certes encore un peu floue sur la nécessité de poursuivre les études, affiner le projet technique et déterminer les coûts, concernant une liaison verticale menant au Haut de Cagnes. L’autre, très attendue, pour l’aménagement de la sortie Ouest de la voie Mathis et apaiser ainsi l’avenue Grinda qui prévoit un tunnel et un coût de 70 millions d’euros (TTC).
Enfin, il a été question de déplacement doux et d’Auto Bleue avec l’expérimentation du système de flexibilité d’emprunt et consigne de voiture entre différentes stations et du maintien de la subvention plafonnée à 250 euros pour les acquéreurs de deux roues électriques. Les résultats de cette opération sont particulièrement modestes: avec à peine plus de 800 dossiers positifs en presque trois ans on ne va pas très loin.
On a l’impression que personne n’a vraiment compris le fort potentiel positif de ce moyen de déplacement qui est fortement recommandé par toutes les études européennes et qui devrait trouver une application privilégiée dans une région au climat favorable comme la Côte d’ Azur.
